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 Le flic et la garce (Joan Wayne)

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MessageSujet: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyJeu 1 Jan - 16:37

Le 24 décembre.

La soirée de Noël battait son plein au poste de police de Justice Tower, pas une seule place assise dans la salle de revue. Un flic avait apporté une caisse de rhum. Des flics foutaient de l’old crow dans les laits de poule du buffet. La salle était bourré à craquer, des bleus au poste de nuit. Ils étaient tous là pour assurer le service vu que tous les flics mariés étaient en famille, les bleus étaient tous célibataires. Jack Leahy observa la foule. Des officiers balançaient des fléchettes sur les portraits des hommes recherchés. Deux inspecteurs jouaient à « un nom sur le Wayne », à essayer de retrouver les prénoms des frères Wayne en regardant leurs portraits anthropos. Le lieutenant de garde était dans les vapes. A part Jack tous les présents étaient ivres ou faisaient tout pour le devenir. Pratiquement tous les présents discutaient le coup sur les tabasseurs de flics qu’on avait mit sous les verrous dans la soirée. Jack avait entendus des rumeurs confuses. Un flic avait eut une lèvre arrachée, un autre avait été assommé. Des petits criminels qui fuyaient un braquage avant de s’être fait avoir. Jack aperçut le troupeau de flic ivre se diriger vers les cellules pour apprendre à vivre aux 6 criminels qu’on avait attrapées. Jack courut pour se mêler à la foule. Les ennuis en perspective. Les portes des cellules avaient été ouvertes. Un autre sergent tenta d’hurler pour ramener l’ordre. Les clodos de la cage à poivrots encourageaient les hommes. Un flic se ramena dans la cellule 4, ses mains garnies de coups de poings en laiton. Jack déboula en force dans la mêlée. Il se ramassa des coups de coudes. Il entra dans une cellule, il vit un des flics en train de travailler à la matraque un des détenus. Le type à genoux crachait ses dents. Jack agrippa son collègue flic et le fit reculer. Le criminel cracha du sang :

« Hééé ! Leahy ch’te connais espèce de pute ! T’as tabassé mon ami Caldo parce qu’il avait dérouillé sa pute de femme, c’était une salope et une radasse ! »

Jack vit rouge, il continuait à contenir les flics malgré tout. L’autre abruti cracha encore :

« Et en plus tu sniffe des petites culottes ! Je t’ai vu dans ton bureau l’autre jour en passant lorsqu’on m’a amené ici ! »

Jack se retourna brusquement et l’étala d’un coup de pied, il le ramassa par la peau du coup, les flics l’acclamèrent. Jack cogna la tête du petit tocard au plafond. L’autre sergent hurla : arrêtez officier ! C’est un ordre ! Le criminel lui balança un pied dans les couilles. Jack alla tourner de l’œil dans les barreaux. Le criminel se cogna à lui en laissant une trace de sang sur son blazer en cachemire qu’il avait foutu pour noël, Leahy observa son blazer sidéré. Il étala le petit tocard d’une gauche-droite. Hurlements, cris et gueulades encore plus fort.

…………………………

Un mois de merde

Le sergent Jack Leahy arracha Décembre du calendrier de son bureau et décompta les jours :

1 au 11 décembre : zéro, il surveillait les foules aux abords du lieu de l’explosion, le commissaire avait voulut des agents pour empêcher tous débordement suite à l’incident qui avait frappé la ville. 14 décembre un connard s’était évadé du poste, Leahy l’avait coursé en voiture et était rentré dans un poteau. 16, 19 et 22 décembre, des criminels libérés sur parole, visites pour leur rappeler d’être sage sinon leur agent de probation leur ferait sauter leur conditionnelle. 24 décembre : la nuit pourrie au commissariat, baston générale dans les cellules. Le bureau du procureur avait apprit ce qui s’était passé et avait contacté le commissaire. Du 28 au 30 décembre, enquête sur la maison Wayne et le cadavre de prostituée retrouvé devant. Il n’avait même pas été foutus de conserver la petite culotte de Joan Wayne. Oui un mois complètement pourri. Et Le mois prochain allait être encore plus dur. Jack serait de retour en uniforme à faire la circulation pendant 1 semaine. Une idée du commissaire, tout le personnel de la division des inspecteurs, par rotation, passait aux patrouilles une semaine par an. Inondations question boulot, questions femmes, la grande sécheresse. Jack feuilleta son carnet d’adresse. Il y avait Lorene du Silver Star et Jane du Zimba Room. Des numéros sur le retour, elles en avaient l’allure. La trentaine bien avancée, affamées, pleines de reconnaissance pour le Jack Leahy qui avait tabassé leur mari tabasseur d’épouse. Pour le Jack leahy qui les traitait gentiment en leur donnant la sensation que tous les hommes ne sont pas des salauds. Et puis sinon il y avait Joan Wayne, une gamine pour lui, 27 ans au compteur, une emmerdeuse de première, mais elle avait le sourire espiègle qui donnait des frissons et en plus Jack avait pu tâter sa lingerie fine. Mais à oublier quand même, une furie de première.

« Eh Jack regarde ça. »

Le sergent leva les yeux sur l’inspecteur Dusenberry qui lui montrait la première page du journal. Gros titres : les victimes des brutalités policières engagent des poursuites judiciaires. Le grand jury prêt à recevoir les témoignages.

…………………………

Un couloir, 15 mètres de long, avec des bancs qui s’alignent de chaque côtés, bourrés à craquer. Des policiers en civils ou en uniformes plongés dans leur lecture des journaux qui parlaient du « Noël sanglant » au commissariat. Jack avait reçu une convocation. Des interrogatoires des affaires internes pour toutes les têtes de type qui avait été présent ce soir là. Le temps passait. Trafic chargé avec tous les interrogatoires. Le grand jury avait demandé une comparution générale. Tous les agents en poste dans la nuit du 24 au 25 décembre. Les prisonniers blessés devaient identifier les gros durs qui les avaient frappés. Une porte s’ouvrit, Thad Green le chef des affaires internes sortit dans le couloir :

« Sergent Leahy s’il vous plait. »

Jack s’avança, Green lui fit signe d’entrer. Voilà 3 inspecteurs des affaires internes.

« Sergent, il vous est offert une dernière chance de coopérer. Vous avez été interrogé à plusieurs reprises avec tous les autres et vous avez refusé de coopérer. En temps ordinaire vous auriez été suspendus du service, mais le chef de la criminelle Dan Wilhite nous a convaincu de ne pas le faire. Ecoutez, il est regrettable que les 6 raclures qui ont agressés nos frères policiers n’aient pas été abattus sur le champ, mais les médias nous en veulent pour ce qui s’est passé le 24, surtout qu’ils nous reprochent de ne pas être capable de protéger la ville des porteurs et de leurs pouvoirs. Il leur faut des boucs émissaires, les têtes doivent rouler. Certains policiers doivent témoigner pour réparer les dommages causés à la bonne image du service. On s’arrangera pour faire condamner uniquement quelques flics proches de la retraire et qui ont déjà gagnés leur pension. »

« Je refuse, si je témoigne, je serais incarcéré pour violence moi aussi. »

« Sergent, vous avez soulevé un homme par le cou d’après les autres témoignages, avant d’essayer de lui faire éclater le crâne. Si vous témoignez comme témoin volontaire, votre déposition sera en votre faveur. »

« Je refuse de témoigner. »

« Alors dans ce cas, demain à 9h vous serez dans la salle du grand jury, préparez vous à vous aligner avec les suspects et soyez prêts à témoigner, en attendant vous êtes suspendus du service actif. Donnez nous votre insigne et votre arme, de plus vous allez passer en conseil disciplinaire. »

…………………………


La musique retentissait assourdissante sur les 4 murs du night-club. La sono marchait à plein pot, bienvenu au Sirene’s Club, propriété des Wayne. La piste de danse était pleine à craquer, Jack Leahy se fraya un chemin dans la foule. Il fut bousculé, il se prit le contenus d’un verre à cocktail dans la tronche, l’alcool lui brûla les yeux. Votre hôte pour la soirée : Joan Wayne. La musique tapait sur les nerfs de Jack. Elle faisait jaillir des images dans sa tête : BOUM. Il tire une balle dans la tête de Salim. BOUM. Il touche les mains de Joan devant la foule entière dans ce resto, 50 personnes qui retiennent leur souffle. Un crétin assis au bar fit un avion avec un billet de 100 dollars. Il l’envoya dans la foule, des gens se battaient pour l’attraper au vol. Plus loin des gros durs rackettaient un type, ils le malmenèrent, ils le bousculèrent, ils lui tirèrent sa cravate, ils lui plantèrent leur index dans sa poitrine, ils firent claquer ses bretelles ; il se tortilla, il se cogna à un distributeur de capotes. Jack s’installa au bar et commanda un double légal. Il observa le Sirene. Un client se versa 6 pilules dans un verre à cocktail, Jack savait que l’héroïne, la cocaïne et l’herbe étaient verboten dans cette boîte de nuit car les flics surveillaient. Les pilules étaient admises en revanche, un couple dans le fond de la salle était en train de s’enfiler des capsules de phénobarbital avec des mesures de gin et de brandy. Un autre couple s’adonnait aux capsules de phénobarbital. Jack avait apprit que dans les toilettes des femmes on absorbait de la méthédrine liquide sans l’aide de seringues : buvez-là, ne vous piquez pas, attention aux flics seringuophobes. Jack se hérissa, les fauves en quête de chair fraîche étaient de sortie cette nuit. Un type accoudé au bar, style « producteur » ou « découvreur de talent » cherchait des femmes innocentes. Un maquereau en costume de velours qui se tenait à une table surveillait ses filles. Des femmes dénudées dansaient autours de poteaux situés sur des plateaux lumineux disposés à divers endroits de la grande salle. Des routiers étaient agglutinés autours d’elles, ces gros durs semblaient faire la loi dans la salle. Jack observa les boxes privés séparés par des parois symboliques. Certains disposaient de grands écrans sur les murs. Sans doute pour restituer les grands évènements sportifs de certains soirs à ceux qui venaient en groupe. Des pubs défilaient sur les écrans. Bucky le castor vantait les mérites du dentifrice Ipana. Les différents boxes avaient besoin d’un bon ménage. Les murs absorbaient la fumée des cigarettes Les tapis à mèches dans le passage de la grande entrée de la boîte de nuit étaient épais, il absorbait l’urine des poivrots qui se laissaient aller. Jack aperçu un videur, il lui dit ironiquement:

« Je voudrais voir Joan Wayne, dis lui que c’est son fan n°1 qui veut lui parler et que je suis preneur si elle a un de ses soutifs pour moi. »
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyJeu 1 Jan - 22:25

Le flic et la garce × ft. Jack
Fin de l’année. Réunion de fin d’année. D’abord le côté légal de l’affaire. Les comptes, les affaires du club en première partie de soirée avec les sponsors. C’était la partie chiante de la couverture de Joan Wayne. Il fallait bien dire que c’était essentiel pour gérer ses affaires de criminelles. Alors elle se pliait à tout cela. Mais elle allait bien vite sur cela, laissant le plus gros de l’affaire à un expert-comptable qui connaissait mieux son boulot que la gangster. La belle préférait de loin s’occuper de ses activités illicites. C’était plus excitant, plus passionnant. Elle préférait sentir l’adrénaline couler dans ses veines que de devoir rester planter derrière un bureau.

Elle écoutait son bras droit faire le rapport de tout ce qu’ils avaient fait durant l’année. Il termina et se retourna vers elle. Tous se demandait sur la dernière de la famille Wayne était satisfaite. S’appuyant sur le dossier de sa chaise de façon nonchalante en croisant ses bras sur sa poitrine, elle répondit au rapport.
« Dans l’ensemble, ce ne fut pas une mauvaise année. L’explosion a ralenti nos activités, nous avons infiltrés de grand organisme. Dans l’ensemble je suis satisfaite…
-Mais…
-Mais Wihilite ne baisse toujours pas les bras. Il a trouvé un flic qui ne me craint pas !
-On peut le tuer pour toi Joan. Un de plus ou de moins, ce n’est pas ça qui nous arrêtera. »

La belle ricana.
« Non, laissez le vivre. J’ai de plus noir dessin pour lui.
-Comme quoi ?
- La corruption est un terrain de jeu exaltant non ?
-Tu veux l’acheter avec de l’argent ?
-Nan ! Je veux jouer avec lui.
-Jouer ? Joan…qu’est-ce que tu entends par jouer avec lui. »

Un large sourire s’installa sur les lèvres de la brune.
« Jouer dans tous les sens du terme.
-Tu vas encore écarter les cuisses en gros ! »

Elle bondit debout, sa main sur son arme.
« Traite moi encore de catin et je te loge une balle entre les deux yeux. Je n’ouvrirais pas les cuisses pour ce flic. Pas avec celui-là. Je vais juste m’assurer qu’il soit bien de mon côté, jouer de mes atouts et sympathiser avec lui.
-Sympathisé avec un flic ? Toute ta famille est derrière les barreaux à cause de sa brigade et ta mère l’a à moitié assommé sous des coups de balai…Pourquoi voudrait-il…
-Parce que je le fascine gros bêta ! Je l’ai insulté et je suis toujours devant vous…Et il m’a piqué de la lingerie…Alors je ne crois pas me tromper.
-Tu es aussi folle que ton père ! Cela te perdra.
-Je… »

La sonnerie de son téléphone la coupa. Un videur l’appelait.
« 500 dollars de moins sur ta paie de fin de mois pour me déranger !
-C’est…c’est…y’a quelqu’un qui veut vous voir patronne.
-Me voir ?
-Il…il…dit…qu’il est votre fan numéro un…et…et…
-Et ?
-Et qu’il aimerait vous…
-Me ?
-Euh…vous emprunter de la lingerie. »

Tout en soupirant, un sourire apparu sur le visage de Joan.
« Amène-le !
-Et pour…
-Non. »

Se rasseyant dans son fauteuil, victorieuse de A à Z, la belle jubilait. Depuis sa rencontre avec Jack Leahy, son esprit n’avait pas arrêté de penser à ce flic. Il était beau garçon certes, mais il y avait quelque chose qui intriguait fortement Joan. Mais quoi ? Elle n’en savait rien. Son obsession pour son petit linge était étrange mais elle ne cessait de se demander pourquoi il n’avait pas peur. Si elle était contrariée, il finirait une balle dans la tête et tous les flics de sa brigade l’avait compris, mais pas lui.
« D’ailleurs, vous allez pouvoir le rencontrer. »

Un de ses hommes s’étouffa.
« Un flic ici ! mais..mais…
- Calme-toi ! Il a demandé à me voir. S’il vient ici, c’est pas pour m’arrêter. Il sait que je suis bien gardée. »

Seul son bras droit ne semblait pas flippé de voir un flic débarqué dans le côté obscure du Siren’s Club. Mais les autres étaient blancs comme des linges. Deux coups toqués se firent entendre et Joan répondit avec une voix forte et autoritaire.
« Entrez. »

Le videur poussa Leahy dans la pièce rempli de malfrat avant de disparaitre aussitôt.
« Sergent Leahy ! Quelle surprise de vous voir ici ! Vous avez encore un meurtre où vous pataugez dans la semoule et vous voulez qu’on vous trouve le criminelle ? »

Le sourire carnassier de Joan reprit sa place habituelle.
« Je vous en prie, asseyez-vous ! Personne ne vous mangera autour de cette table. Du moins pas tant que je n’en donne pas l’ordre. »


 
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyVen 2 Jan - 10:23

Des mains le poussèrent dans le bureau de Joan Wayne. Leahy réajusta sa veste en observant méfiant l’assemblée. Plusieurs paires d’yeux criminels le fixèrent. Il aurait préféré être seul à seul avec elle, mais dans sa situation délicate, il n’allait pas faire le difficile. D’entrée de jeu elle le nargua. Leahy afficha son habituel sourire cordial qu’il destinait à ses collègues plutôt qu’aux citoyens douteux de New Lagon et lança :

« Et comment ! J’enquête sur 2 meurtres en même temps. John Kennedy et Elvis Presley. Le procureur de la ville vient de rouvrir le dossier. Vous n’auriez pas des suspects en tête par hasard ? »

On l’invita à s’assoir, il obtempéra avec joie, histoire de dissimuler ses genoux qui flanchent. Il voyait 3 solutions possibles : 1) ils acceptaient sa demande, mais lui en feraient payer le prix cher et il serait endetté sur 3 générations auprès de Joan Wayne. 2) ils refusaient son offre et le vireraient de leur night-club manu militari. 3) ils le tueraient ici même. Un flic ici, personne ne l’avait vu entrer, personne ne le verrait ressortir. Un des malfrats de Wayne pointa son doigt vers le « 18 » qui était brodé sur le col de la veste de Leahy.

« Eh le flicard, la dernière fois que j’ai vu cette veste, elle avait un « 16 » brodé sur le col. C’est quoi ce chiffre ? Le montant de tes dettes dans un casino de Las Vegas ? »

Leahy avec son grand sourire innocent, avec l’air de ne pas y toucher.

« Et bien 2 types ont braqué un magasin d’alcool à l’angle d’Avalon et de la 74ème. Le hasard a voulu que je me trouve au fond de la boutique, avec un fusil à pompe Remington, mon chiffre est passé de 16 à 18. »

Grand rire général. Les malfrats autours de la table se sirotaient des bloody mary accompagnés de branche de céleri.

« C’est le record ? De tirs mortels dans l’exercice de vos fonctions ? »

Leahy essaya de se chopper un verre de curaçao sur la table, un malfrat lui tapa sur la main pour l’en empêcher.

« Exact ! J’en ai 6 d’avance sur mon concurrent immédiat ! »

« Qu’est-ce qui lui est arrivé ? »

« Il a été abattu par 2 voyous. »

« Et eux qu’est-ce qu’il leur est arrivé ? »

« Ils ont braqué  un magasin d’alcool à l’angle de Saticoy et de Slauson. Le hasard a voulu que je me trouve au fond de la boutique avec un fusil à pompe Remington. »

Leahy tenta de prendre un verre de Rye et bière sur la table, un malfrat lui tapa sur la main pour l’en empêcher. Jack piqua quand même une branche de céleri. En vérité la veste avec le 18 brodé n’était pas à lui, mais à un collègue qui s’était fait descendre la semaine dernière, il aimait à inventer cette histoire pour faire rire.

« Je suis venus car j’ai un service à vous demander. Il me faudrait du matériel pour effectuer un grand cambriolage et une personne pour venir avec moi pour m’aider. Je veux me faire la maison de Thad Green, le capitaine des affaires internes de la police de New Lagon. »

Grand rire général. Puis ils cessèrent tous de se marrer en voyant Leahy tout sourire en train d’agiter sa branche de céleri. Non ? Il ne plaisantait pas ? Leahy croqua dans sa branche de céleri et partit dans ses rêveries en fixant Joan.

Elle se levait de son fauteuil, montait sur la table, marchait jusqu’à lui, grimpait sur ses genoux et saisissait son visage à même le fauteuil entre ses mains douces pour couvrir son visage de baisers et…

Un des sbires claqua de ses doigts devant son visage.

« Eh t’es toujours avec nous ? Tu disais quoi déjà ? »

« Je veux du matériel pour cambrioler et quelqu’un qui vienne avec moi pour m’aider. »

« Et pourquoi tu veux te faire la maison d’un de tes supérieurs ? »

Jack sortit un extrait de journal de sa poche, qu’il avait découpé. Il le balança sur la table : gros titre sur le Noël sanglant. Jack agita sa branche de céleri.
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyVen 2 Jan - 18:40

Le flic et la garce × ft. Jack
La réponse de Leahy arracha un rire d’exaspération à Joan. Ensuite, elle laissa ses hommes tester le sergent. Elle observait la scène confortablement calé contre sa chaise, ses bras toujours croisés sur poitrine de façon décontractée. Son bras droit était le seul qui restait silencieux, il observait sa chef. Les yeux bleus de la Wayne restaient neutres avec peut-être un brin d’amusement. Oui la situation l’amusé un petit peu. Le ton de Leahy, les piques de ses hommes, les mensonges, la provocation. En milieu hostile ce flic se débrouillait merveilleusement bien. Peut-être pour cela, que la brune l’appréciait.

Mais quand il annonça la raison de sa visite, elle se redressa tandis que ses hommes éclataient de rire. Mais ils cessèrent comprenant que le flic était sérieux. Jack balança une coupure de journal. Au début ses sbires se l’arrachèrent et finalement, la brune fit un simple geste de la main, et le papier lui parvint dans le calme. Ses yeux parcoururent le gros titre. Elle lut l’article et personne n’osa l’ouvrir pendant sa lecture. Un Noël sous le signe d’une bagarre dans la brigade criminel. Et visiblement le sergent en face d’elle avait participé.
« Très bien, dégagez moi le planché ! Sauf toi Franklin. Tu restes. Les autres oust ! »

En râlant, les hommes de main de Joan sortirent de la salle de réunion. La brune se leva et se rapprocha de Leah pour s’assoir non loin de lui.
« C’est illégale sergent…Vous avez peur de vous mouillez seul ?
-Joan tu vas quand même pas accepter ! C’est du suicide ! »

Le regard bleu de la criminelle se posa sur son bras droit.
« Le nombre de flic qu’on a abattu…c’est un simple cambriolage. L’équipe de Trevor peut faire ça un moins d’une heure…
-Mais… »

Elle leva la main pour le faire taire et se tourna vers Jack.
« Vous avez de la chance. Ce Thad Green…J’ai un petit grief contre lui. Il a participer à l’arrestation d’un de mes frères…Et il est le seul à pas avoir payé pour avoir touché à un membre de la famille Wayne. »

Elle fit une pause et planta ses prunelles bleus dans les grises du sergent.
« Cependant je ne vous prêterais aucun matos. Mes hommes feront le sale boulot et personne ne vous soupçonnera. Et c’est non négociable. Je fais les choses à ma manière ! »

Joan se leva et fit signe au sergent de la suivre. Son bras droit resta dans la salle pour ranger les paperasses compromettantes. La Wayne traversa une partie du club et se rendit dans son bureau. Elle ferma la porte à clé pour être sûr de ne pas être déranger. Se tournant vers son nouveau client, elle sourit de toutes ses dents.
« Mais vous savez que ce genre de service ne fonctionne pas que dans un sens. Je dois payer mes hommes. L’argent n’est pas ce qu’il manque…Vous allez devoir me payer. De la façon dont vous voulez. Mais je ne fais pas ça gratuitement ! »

Le laissant mariner, elle attrapa son téléphone et appela Trevor.
« Trevor ? C’est Joan, j’ai besoin de ton équipe ce soir pour saccagé la maison d’un flic, Green il s’appelle.
-Ca va être une partie de plaisir ! Dans une heure c’est plié.
-Parfait. »

Elle reporta son attention vers Leahy.
« Dites-vous que cela est plier ! Avez-vous réfléchis au moyen de paiement Sergent ? »

Joan se demanda soudain pourquoi elle ne lui avait pas réclamer une somme d’argent comme elle le faisait avec ceux demandant ses services. Au diable pourquoi agissait-elle différemment avec ce flic ? Elle se gifla mentalement, la Wayne se sentait cruche pour le coup. Très cruche. Mais rien dans son attitude ne le montrait. Toujours imperturbable, un petit sourire carnassier aux lèvres, des yeux bleus perçant attendant simplement une réponse de Jack.



 
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyVen 2 Jan - 23:19

Lorsque Wayne saisit le journal pour lire l’article sur le Noël Sanglant, Leahy frissonna. L’instant de vérité, c’était maintenant ou jamais. Soit elle allait accepter sa demande, soit elle allait l’envoyer balader, peut être même l’abattre. Son appréhension ne s’arrangea pas lorsqu’elle fit sortir tout le monde. Il ne savait pas comment interpréter ça, si ça allait être en sa faveur ou non. Lorsqu’elle s’assit à portée de lui, il se hérissa. Inutile de rêver à son corps pour le moment, mieux valait rester concentré. Il l’écouta tendu, songeant qu’au cours de sa carrière il s’était très rarement adonné à des choses criminelles. Mais là il n’avait pas le choix, sa carrière était en jeux, il risquait de perdre son job et sa pension. Il ne lui resterait plus rien après ça. Il se hérissa lorsque la garce évoqua les flics qu’elle avait fait tuer. Il pensa aux collègues qu’il avait eut et qui étaient tombés au cours des ans, mais ce n’était pas le moment d’avoir des états d’âmes, pas tant qu’il avait besoin de ses services. Leahy ne put s’empêcher de jubiler lorsque Wayne donna son accord à son projet, mais il déchanta aussitôt en l’écoutant annoncer qu’il ne prendrait pas part à ça et que c’était ses sbires qui s’en chargeraient. Les choses lui échappaient. Lui qui voulait tout cloisonner dans ce cambriolage, allait le voir échapper à son contrôle. C’est en pleine réflexion que Jack la suivit, en cherchant comment reprendre la main et imposer son objectif : il devait être présent pendant le cambriolage. Il était tellement plongé dans ses réflexions qu’il n’en profita même pas pour mater allégrement les formes de Joan pendant qu’elle le guidait à travers les couloirs. Une fois dans son bureau, ses yeux furetèrent de droite à gauche méfiant. On est dans l’antre de Joan Wayne, ça veut dire qu’elle doit avoir des trucs planqués. Il essaya de se retenir de rire en imaginant qu’elle avait scotché un flingue sous son bureau ou qu’elle avait caché un canif bien tranchant dans un tiroir et une grenade dans le frigo du mini-bar. Mais lorsqu’elle ferma la porte à clé, la pomme d’adam de Jack fit un aller retour dans sa gorge et il se mit à imaginer foule de mises en scène dans lesquelles elle lui empoignerait sauvagement la tête en lui susurrant « Embrasse moi grand fou ». Elle parla enfin de la façon dont il allait la rémunérer, chose qu’il attendait. Il lui sortit le petit baratin qu’il lui avait concocté, car de toute façon, il n’avait pas assez d’argent pour se permettre de se payer des services criminels trop onéreux.

« Eh bien je peux faire libérer un ou plusieurs de vos frères. Il y a quelques adjoints du procureur que je connais et qui seraient ravit d’alléger la peine de vos frangins en échange de services que moi seul peut leur rendre. Je pourrais aussi vous servir de taupe au sein des services de police. Je ne suis pas encore lieutenant, mais j’ai quand même accès à pal mal de choses. »

Puis il fonça sur elle comme un félin et se posta tout prèèèèèès de Joan.

« Rappelez vos sbires, annulez vos consignes. Je veux mener ce cambriolage moi-même. C’est ma tête qui est en jeux, je veux superviser ça en personne pour trouver de quoi faire chanter Thad Green dans sa baraque. Et je suis sûr que vos gros bras ne seront pas foutus de trouver ce que je cherche. »

Il poussa Joan contre le mur, sans la brusquer, il posa ses deux mains contre le mur, elle au milieu, la rendant « prisonnière » entre ses bras. Il continua tout sourire :

« Je vous le redis, je n’ai juste besoin que de matériel, et puis d’une seule personne pour m’aider. Je ne veux pas qu’on soit à 15, ça va attirer l’attention et être désorganisé. Quand à la personne qui doit m’accompagner… »

Jack approcha sa tête tout contre la sienne, il lui murmura dans l’oreille :

« Je veux que ça soit vous ma grande, parce que je n’ai ABSOLUMENT pas confiance en vous et je sais que si vous êtes avec moi, vous ne pourrez pas me tendre un piège à distance, car vous aurez des problèmes si le cambriolage foire et que mes collègues flics s’amènent. »

…………………………

Leahy repassa dans sa tête la liste du matériel qu’il avait emprunté à Wayne : lunettes, tampons d’oreilles, cisailles, diamant de vitrier, parés ! Plaquettes aimantées, gants, fusil de chasse, munitions, parés ! Dynamite à amorce étanche, parée ! Isolant phonique, clous, parés ! Il savait que c’était le bon moment pour se faire la villa de Thad Green en bord de mer. Le capitaine était de sortit au Badger Glen Country Club pour jouer au poker. Leahy avait fouiné auprès d’une société de sécurité en se servant de son insigne pour obtenir l’info. Thad Green avait 1 coffre fort blindé de 40 kilos, dedans Leahy espérait trouver des choses compromettantes pour faire chanter Green et l’obliger à le réintégrer dans le service actif. Jack arrêta la voiture sur la plage, la villa n’était pas loin de l’océan. Il éteignit les phares, fit un clin d’œil à Joan et attrapa le sac de toile.

« C’est partit, un dernier détail, si on trouve de la lingerie fine là-bas, je la garde ! »

Dit-il rien que pour provoquer la garce. Leahy l’emmerdeur courut à la fenêtre de la véranda et s’accroupit au ras du sol. Il se mit au travail, il sortit ses outils et sectionna 2 câbles fixés à une descente de gouttière. Il vit le ruban du circuit d’alarme qui encadrait le verre de la fenêtre, monté entre 2 vitres épaisses. Il en estima le périmètre. Il sectionna des bandes de ruban magnétique pour le couvrir. Des bandes qu’il colla sur la vitre extérieure, en un contour presque parfait. Il passa un aimant sur le ruban, il traça un cercle à l’intérieur de son périmètre à l’aide de son aimant. Le verre était épais, il lui fallut les deux mains, en pressant de tout son poids, pour creuser une entaille. Aucune alarme ne retentit, aucune lumière ne se mit à clignoter. Il creusa un cercle dans le verre, aucune sirène ne se mit à vibrer dans l’air. La roulette de son diamant s’émoussa. La vitre extérieure se brisa, il enfonça les manches à l’intérieur de ses gants et appuya fort. Sous la pression, la vitre intérieure céda. Leahy élimina à coup de pied les morceaux de verre en pourtour afin de se ménager un espace suffisant pour entrer. Il enjamba la fenêtre, c’était juste, des échardes de verres lui entaillèrent la peau. Leahy le bien élevé tendit ses deux mains tout content vers Joan pour l’aider à entrer. Il avait une occasion opportuniste de pouvoir la toucher et de palper ses formes !

Ils trouvèrent la bibliothèque décorés d’œuvres d’art : un Matisse, un Cézanne, un Van Gogh. Jack le chieur disposa ses outils. Il savait que le coffre-fort était dans le mur. Il couvrit jusqu’au dernier centimètre carré d’espace mural d’isolant phonique en couche triple. Il le cloua serré, des pointes de cinquante dans le chêne vernis. Il marqua d’un X le secteur abritant le coffre. Il mit ses lunettes de protection, il s’enfonça des tampons dans les oreilles. Il chargea le fusil de chasse et lâcha la sauce.

Une cartouche, 2 cartouches, des explosions énormes, 3 cartouches, 4 cartouches, des morceaux de capitonnage et de bois dur en train de se décomposer. Jack le chaud-lapin rechargea et fit feu, rechargea et fit feu. Des échardes de bois lui entaillèrent le visage. La fumée au sortir du canon lui donnait des haut-le-cœur. La visibilité était réduite à zéro. Un paillage de débris vint s’écraser contre ses verres de lunettes. Jack le showman rechargea et fit feu, rechargea et fit feu, rechargea et fit feu. Une quarantaine de cartouches eurent raison des poutres du mur et du plafond situé derrière. Elles s’effondrèrent. Un mélange de bois et de plâtre s’écrasa au sol. Le mobilier du premier étage dégringola et vola en morceaux. Le coffre-fort tomba des gravats. Jack l’héroïque le dégagea à coup de pied. Cette putain de fumée l’empêchait de respirer. Il eut envie de vomir des esquilles de bois, il cracha fumée de fusil et mucosités noirâtres. Il se rendit compte qu’il avait oublié de prendre des lunettes de protection pour Joan et qu’elle était encore moins immunisée que lui dans la fumée.

« Merde ! »

Il la saisit dans ses bras et se colla contre elle, ils tombèrent à genoux sur le plancher. Il la serra tout contre lui, pour une fois réellement affolé, sans provocation ou blagues pourris.

« Ça va ? Je suis désolé, j’avais oublié de… j’avais pas pensé à ça… Ok, vous avez le droit de me taper pour me punir, je vous autorise même à choisir l’endroit que vous allez taper… »

Lâcha-t-il avec son sourire espiègle. Il se décida enfin à lâcher la demoiselle (à contre cœur quand même) et creusa au milieu de l’amas de bois pour virer le coffre. La bibliothèque était détruite jusqu’à la salle à manger. La quarantaine d’explosions avait fait dégringoler les œuvres d’arts. Le Cézanne était intact, le Matisse avait le cadre légèrement abimé. Le Van Gogh était réduit en miette, le néant total. Il poussa le coffre fort dehors en soufflant. L’air pur lui donna le vertige, il avala de grandes goulées d’air en s’appuyant contre Joan. Il glissa sur le sable de la plage et se rattrapa à elle. (Bordel heureusement qu’elle était là !). Ce maudit coffre fort avait du mal à avancer sur le sable. Il rampa un peu en poussant sa cargaison loin de la maison.

« Bon, je crois que j’ai perdus 2 kilos en moins de 2 minutes. Où est la dynamite ? »

Il tortilla les extrémités de 6 bâtons de dynamite, qu’il glissa contre le logement du cadran du coffre. Il tira le cordon de mise à feu sur 10 mètres et présenta une allumette enflammée. Il fit exprès de se réfugier tout contre Joan et de la reprendre dans ses bras en mode chochotte, comme s’il craignait l’explosion, une ruse pour pouvoir à nouveau avoir la demoiselle tout contre lui et se blottir non loin de sa poitrine. Le coffre explosa, la porte vola dans les airs et décapita un cocotier. Des tas et des tas de billets de banques roussit se dispersèrent en une pluie sur le flic et la garce. Les deux avaient grillés 100 000 dollars en une nuit (record à battre). Restait intact juste un registre enveloppés de plastique. Leahy s’en empara et le consulta.

« Et merde ! Y’a rien d’utile dans ce coffre ! Rien de pervers, de compromettant ou de honteux pour faire chanter Green ! Faut que je trouve autre chose ! »

Leahy le colérique foutu un coup de pied dans le coffre. Il avait fait le singe avec ses joujoux et dévasté toute une villa pour rien du tout. Il aperçut un bordereau de la First Lagon Bank tomber du registre. Thad Green avait un coffre dans cet établissement. Est-ce qu’il y cachait des choses compromettantes ? Une idée démoniaque traversa la tête de Jack, il se tourna vers Joan et la saisit par les épaules :

« Et si on se faisait la First Lagon Bank ? A cette heure-ci y’a personne ! Braquons là ! Je vais trouver, je vais trouver, je vais trouver ! »
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptySam 3 Jan - 14:03

Le flic et la garce × ft. Jack
Les propositions du sergent étaient plus qu’intéressante pour Joan. Bien que la deuxième l’intéressait plus. Certes le retour d’un de ses frères lui ferait plaisir mais si c’était pour le surveiller et être derrière ses fesses tout le temps, non merci. Alors qu’avoir une taupe…Cela lui sauverait la mise plus d’une fois. Excellent suggestion Leahy. Le flic s’enfonçait encore plus dans les méandres du crime.
« Je prends la taupe. Mes frères attendront. »

Il se leva avec rapidité, forçant la brune à reculer contre le mur. Mais à quoi jouait-il ? Cela aurait été quelqu’un d’autres, il aurait déjà eu son flingue sur le ventre et elle aurait pressé la détente. On ne jouait pas à ça avec elle et pourtant, lui le pouvait. Mais l’ordre qui lui donnait alluma une flamme dans les yeux de la jeune femme. Comment osait-il diriger à sa place dans SON antre, dans SON bureau. IL ne manquait pas de toupet.
« Il aurait fallu être plus précis dans vos désirs sergent ! »

Il remit en cause l’efficacité de ses hommes. Elle n’appréciait pas du tout cela. Mais alors pas du tout. La colère grimpa en flèche. Sa langue deviendrait une langue de vipère, sifflant dangereusement.
« Mes hommes sont les meilleurs et n’attire pas l’attention. Ne remettez plus…Jamais..l’efficacité…de…mes…hommes…en…doute. Ou je vous logerais une balle dans votre joli visage, sergent ! »

Il voulait qu’elle l’accompagne parce qu’il n’avait confiance en elle. Rien que tous les deux. Elle sortit soudainement son flingue et le posa sur le torse de Jack et le força à reculer.
« Si je voulais vous tuer, je le ferais ici et maintenant. Et si vous avez si peu confiance en moi…Allez chercher des services ailleurs chez des gens moins efficace, laissant des traces et se faisant coffrer pour des broutilles. Et vos copains flics…ils détaleront comme des lapins car je les terrifie tous. Il n’y a que vous qui pouvez m’arrêter et…malheureusement…vous semblez faire tout le contraire. »

Elle baissa son arme et rappela Trevor pour annuler. Elle sortit de son bureau et mena Leahy dans la salle où son organisation stockait le matériel. Elle le laissa se servir.

*******

La maison de Green était au bord de l’océan. Une vue magnifique. Mais pas le temps de contempler déjà que Leahy est dehors après avoir lancer une boutade sur la lingerie.
« Tant que c’est pas la mienne ! »

Elle le regarda désactivé l’alarme et entrer dans la maison par la Veranda. Joan était amusée. Il semblait avoir fait cela toute sa vie. Elle attrapa ses mains quand il l’aida à pénétrer dans la demeure. Ils entrèrent dans la bibliothèque et la brune repéra tout de suite les tableaux de valeur. S’approchant, elle regarda avec attention de Cézannes. Une reproduction ou un vrai ? Mais avant qu’elle ait pu dire un mot où tenter de décrocher l’œuvre d’art qu’un bruit lui transperça les tympans. Elle tourna la tête pour voir Leahy s’acharner sur un mur avec un fusil à pompe. Mais quel crétin !!!! Et le voisinage dans tout ça ! Elle mit ses mains sur ses oreilles pour atténuer le son du fusil. Il était complètement fou, il s’acharnait sur le mur.
Un horrible craquement résonna. Joan leva les yeux pour voir qu’une poutre commençait à céder.
« Oh non… »

Soudain elle sentit Leahy l’attraper et la protéger des débris qui leur tomber dessus. Elle avait envie de lui hurler toutes les insultes possibles et inimaginables. Elle pouvait vraiment le frapper ? Elle n’allait pas le faire répéter deux fois. Son poing partit d’un coup pour finir dans l’estomac du flic.
« Refaites encore une connerie dans ce genre et je vous descends sur place ! »

Elle l’aida à sortir de la maison avec un coffre-fort. Y’avait intérêt à trouver quelques choses dans ce machin. Il fit sauter le coffre et la protégea encore. Mais cette fois, ses mains repoussèrent le flic. Ah non, pas deux fois ! Des billets volèrent autour d’eux.
« Vous êtes pas sérieux ?! Vous avez fait tout ce remue-ménage pour rien ?! Niveau discrétion on repassera et…NON MAIS BORDEL LEAHY !! VOUS VOULEZ QU’ON TERMINE EN TOLLE OU QUOI ?! »

Elle passa ses mains dans ses cheveux, agacés au possible. Il aurait été quelqu’un d’autres, il serait déjà mort. Pourquoi elle ne le tuait pas sur place ? Pourquoi sa main ne prenait pas son flingue, et ne le tuait pas ? Il fallait qu’elle se réveille de toute urgence. Mais c’était mal partit. Il voulait braquer une banque maintenant.
« WOH WOH WOH. On se calme. La réponse est non ! Vous avez fait suffisamment de dégât comme ça ! Ok votre tête est en jeu et vous voulez faire chanter Green. Je le veux aussi, mais il est hors de question que je vous laisse braquer une banque. La First Lagon Bank n’est pas une simple maison. Vous n’en sortirais jamais libre ! Je ne vous laisserais pas entrer la dedans. Pas la peine de négocier. Mon équipe s’en charge et on attend le butin au Siren’s point ! »

Sans attendre une réponse de sa part, elle tourna les talons et se dirigea vers la voiture. Cette fois Joan prit le volant.

*********

Les clients du Siren’s avait disparu et le club était vide. Les videurs rangeaient et commencer à faire le ménage. En passant près du bar, elle attrapa une bouteille de vodka et alla à son bureau. Elle remplit deux verres et en tandis un à Leahy.
« Plus jamais vous me demandez de vous accompagner faire un cambriolage ok ? »

Elle avala cul sec le verre. Joan était encore toute secouée. Elle en avait vu plus d’une mais là. C’était différent !
« J’ai une de ses envies de vous étrangler. Je ne sais même pas ce qui me retient ! »



 
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyVen 9 Jan - 17:01

Leahy était déjà sur les nerfs. Il avait commis le cambriolage et l’ouverture de coffre fort la plus démentielle de l’année, et il n’avait pas trouvé ce qu’il voulait pour compromettre Thad Green le chef des affaires internes et l’obliger à abandonner les charges retenus contre lui. La baraque de Green n’ayant absolument rien donné, Leahy songeait à ce qu’il dissimulait à la banque. Mais impasse totale, la garce Wayne refusait de braquer l’endroit en sa compagnie. Elle vitupérait, il l’avait foutu en boule elle aussi. Leahy se voyait déjà poursuivis par les affaires internes, faute de moyen de pression à leur lâcher. Il se voyait déjà au tribunal pour recevoir son jugement à cause du Noël Sanglant : RIP Jack Leahy. Elle proposa d’y envoyer ses propres hommes à leur place, mais pour lui c’était NIET. Jack répondit

« Non, pas la peine, ne demandez pas à vos hommes d’y aller, ils ne trouveront pas. Il y a des milliers de documents là-bas et ils ne savent pas quoi chercher et trouver, moi oui. Il n’y a que moi qui peut y aller. »

…………………………

Retour au Sirene. Vide, 5h du mat peut-être. Seul avec Joan Wayne : GRRR ! GRRR ! GRRR ! Jack l’écoutait à moitié, il matait ses poignets. Ravissants. Elle lui signala qu’elle se retenait de l’étrangler, Jack mata ses cheveux en l’écoutant à moitié. Séduisant.

« Mon ex-femme aussi avait envie de m’étrangler, elle ne l’a jamais fait, elle a juste divorcé en fait. »

Jack loucha du côté du décolleté plongeant de Joan, ses pensées firent :

Spoiler:

Son téléphone portable sonna, le commissariat de Justice Tower. Jack répondit en levant les yeux au ciel :

« Oui ? »

« Jack, c’est le lieutenant Boyd, j’appelle tous les sergents de la brigade pour les prévenir, Thad Green le chef des affaires internes est mort. »

« QUOI ? »

« Ouais, crise cardiaque, il était rentré chez lui tard dans la nuit vers 1h du matin. Sa villa a été réduite en miette, murs explosés, le plafond effondré, la totale. Le pauvre a pas survécu en voyant ça. Il avait été reconduit chez lui par un bleu qui lui servait de chauffeur, après une réunion tardive avec les chefs de brigades. Le bleu l’a conduit à l’hôpital. On soupçonne un porteur d’avoir détruit sa maison avec ses pouvoirs. C’est un assaut direct contre les forces de l’ordre, tout le service doit être prévenu pour une grande enquête. J’ai l’impression que le commissaire veut déclarer ennemi public n°1 le connard qui a fait ça. »

AAAAAAAAAAAAHHHH !!!!

« Jack ? Sergent t’es là ? »

ROUGE TOTALE ! Jack Leahy RIP. Il allait se faire crucifier dans les mois à venir, juste une question de temps. D’abord le Noël Sanglant, ensuite la villa Green.

« Jack ? T’es toujours là ? »

Il raccrocha avec anxiété. Il vida son verre de vodka. Il fixa Joan, il lui dit :

« La bonne nouvelle c’est que Thad Green va foutre la paix à votre famille définitivement ! La mauvaise c’est que le pire est à venir pour moi. Je ne sais pas quel sera l’enfoiré qui va remplacer Green à la tête des affaires internes, mais il risque de m’en faire encore plus baver, l’affaire du Noël Sanglant est toujours là et il leur faut des boucs émissaires. »

..............................

Leahy rentra chez lui, la tête chancelante, trop esquinté pour penser. Il déverrouilla sa porte en baillant. Le point lumineux au plafond s’éclaira. Quelque chose, quelqu’un l’agrippa. Menottes sur ses poignets. Il aperçut le capitaine Mike Breuning, net et clair, face à lui. Un regard latéral pour vérifier, deux flics en uniformes qui lui épinglaient les bras. Jack pria intérieurement. Comment avaient-ils fait pour qu’ils découvrent que c’était lui pour la villa et l’épinglent aussi vite ? Un des flics lui pressa la carotide avec un doigt sur le cou. Breuning lança :

« Thad Green est mort cette nuit, le commissaire hésite à nommer le nouveau chef des affaires internes. Il songe à Dick Carlysle, je ne veux pas, ça sera moi ! Tu va m’aider ! Sinon je te fais plonger pour le Noël Sanglant. Tu as été sur une affaire avec Joan Wayne il y a quelques jours. Tu va la faire plonger, tu va inventer des preuves pour un crime quelconque, tu me donnes tout ça et je l’envoie rejoindre tous ses frères à Folsom en haute sécurité. Le commissaire sera ravi qu’on se débarrasse enfin d’elle et il me nommera nouveau chef des affaires internes. »

L’étranglement se relâcha, Jack essaya de se libérer, les deux flics lui retombèrent dessus. Breuning continua :

« Si tu joue le jeux tu y gagnes : tes anciens petit recel de preuves passent à l’as, tu ne seras pas incriminé pour le Noël Sanglant et tu auras une carotte, je te nommerais agent de liaison pour toutes les enquêtes qui t’intéressent. »

«Décidément, personne n’aime Wayne dans le service. »

Breuning lui fit un clin d’œil.

..............................

Pas dormit depuis au moins 16h, Jack avait une tête de déterré, appelons ça le zombie de New Lagon. Il comptait profiter de son passage au bureau de Justice Tower pour pioncer. Même pas le temps. Son bureau était squatté par le capitaine Dick Carlysle en personne, en compagnie de deux gros flics costauds. Les plus musclés que Jack ait pu voir jusqu’ici. Leahy mort de trouille. Comment ont-ils fait pour découvrir que c’était lui le responsable de la destruction de la villa Green et l’attrapent aussi vite ?

« Thad Green est mort cette nuit, le commissaire hésite à nommer le nouveau chef des affaires internes. Il songe à Mike Breuning, je ne veux pas, ça sera moi ! Tu va m’aider ! Sinon je te fais plonger pour le Noël Sanglant. Tu as été sur une affaire avec Joan Wayne il y a quelques jours. Tu va la faire plonger, tu va inventer des preuves pour un crime quelconque, tu me donnes tout ça et je l’envoie rejoindre tous ses frères à Folsom en haute sécurité. Le commissaire sera ravi qu’on se débarrasse enfin d’elle et il me nommera nouveau chef des affaires internes. »

« Euh… »

Les deux gros mastards firent craquer leurs phalanges.

«Si tu joue le jeux tu y gagnes : tes anciens petit recel de preuves passent à l’as, tu ne seras pas incriminé pour le Noël Sanglant et tu auras une carotte, je te nommerais agent de liaison pour toutes les enquêtes qui t’intéressent. »

« Mais enfin, pourquoi tout le monde ici veut se faire Joan Wayne ? »

Carlysle lui fit un clin d’œil.
…………………………

Il avait profité de l’aprem pour dormir. Marre de toutes ces conneries. Au travail, cherchons comment sortir de l’impasse. Réfléchissons au Vince et Paul. Le bar était presque désert. Jack commanda juste-un-verre-et-pas-plus. La serveuse lui apporta un double scotch, la première gorgée le réchauffa, la deuxième lui donna une vision de Joan en train de lui faire un massage. Il sentit ses idées lui revenir. Il remua le contenu de son verre en fixant son portable.

APPELLE-LA

Jack leva son verre. Le juke-box se mit en marche, la musique jaillit, tonitruante. Bordel, la même musique que lorsqu’il était entré au Sirene pour voir Joan. Jack arracha le cordon de la prise. La musique descendit en piqué et succomba. Jack eut droit à toute une gamme de regards haineux de la part des rares personnes présentes. Jack s’étira, son matériel de flic qu’il avait récupéré grâce à Carlysle et Breuning devint visible : un flingue à la ceinture, un autre sous l’aisselle, un couteau, un coup-de-poing américain en laiton. Les regards l’évitèrent aussitôt. Jack demanda juste-un-dernier-verre et la tête lui tourna : Joan et ses cheveux, Joan et ses regards, Joan et son allure. Jack frémit et composa un numéro sur son portable. Il dit à Joan :

« C’est moi, je crois qu’on va être obligé de se refaire un autre cambriolage. Et cette fois pas la peine d’esquiver, parce que ça vous concerne vous. A part ça je peux coucher avec vous cette nuit ? »
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptySam 10 Jan - 16:33

Le flic et la garce × ft. Jack
Si elle n’avait pas eu Leahy en face d’elle, Joan aurait répliqué au flic que son ex-femme avait perdu l’occasion d’éliminer un flic de plus sur cette terre. Mais lui, l’éliminer ne serait pas drôle ! Il n’avait pas peur d’elle, il semblait jouer avec elle comme elle jouait avec lui. Un jeu de chat et la souris mais où les deux étaient des chats.

Mais la suite allait rendre la brune satisfaite. Il reçut un coup de file et devint tout blanc. Un petit sourire s’installa sur les lèvres de Joan. Elle ne connaissait pas le sujet de la discussion mais voir cette tête là sur un visage d’un flic était jouissif pour la criminelle. Et quand il lui annonça la raison de l’appel elle fanfaronna.
« Je vous avais dit de laisser faire les pros ! Mais vous en avez fait qu’à votre tête ! Je ne vous sauverais pas la mise pour mettre mes hommes en danger ! »

Il finit par décamper et Joan soupira. Elle ferma le club et rentra chez elle en silence. Il ne valait mieux pas réveiller madame Wayne a une heure pareille. Elle s’affala sur son lit et s’endormit aussitôt faisant d’étrange rêve à propos d’un étrange flic ayant la tête de Jack Leahy.

*********

« DEBOUT LA DEDANS ! TU VAS PAS PIONCER TOUTE LA JOURNEE QUAND MÊME ! SALE GOSSE ! »

Un grognement accueillit la mère de la jeune femme et lui balança un oreiller à travers la pièce. Elle allait finir par tuer sa mère si ça continuait ! Elle tourna la tête pour regarder l’œil au réveil, quatorze heure.
« Et merde ! »

Elle se leva, passa ses mains dans sa chevelure ébouriffé pour remettre un peu d’ordre. Pas le temps pour une douche ! Elle s’aspergea de parfum histoire de pas puer comme un putois et descendit en trombe.
« Arrête de glander et va te trouver un boulot honnête Joan !!
-Je bosse vieille bique ! Sinon comment je te maintiendrais en vie ?! Ce n’est pas avec ta misérable retraite que tu peux tenir la maison ! Alors boucle là et par pitié fous-moi la paix ! »

Alors que la vieille ouvrait la bouche pour parler, le téléphone de Joan sonna. Elle fit signe à sa mère de lui servir de l’eau, elle avait la bouche pâteuse.
«Joan ! »

Leahy. Qu’est ce qu’il voulait encore celui-là ? Un autre cambriolage, bah tiens donc ! Elle allait répondre quelque chose de salé après avoir avalé sa gorgé mais il ne lui en laissa pas le temps et elle recracha toute l’eau, surprise de la phrase du flic. La matriarche abbatit sa main sur la tête de sa fille.
« Aie m’man arrête ! »

Elle s’éloigna.
« Sergent…Etes-vous saoul ? Nan parce que pour qu’un flic me demande une chose pareil…soit il bourré soit…soit…il doit s’appeler Jack Leahy. Bordel le monde tourne pas rond ! Vous êtes où ? »

Sa mère avait entendu le nom du flic et commença à brailler et prendre son balai et Joan décampa avant se manger un coup. La vieille était folle.

**********

Elle débarqua dans le pub et le proprioétaire jeta un regard noir à la jeune femme/
« Tu te barres Wayne ! Je veux pas te problème ici.
-Cool Raoul ! Je viens juste chercher le flic qui veut coucher avec moi ! Rien de plus ! »

Elle se dirigea vers Jack et l’attrapa.
« Viens par-là toi ! »

Elle l’entraîna dehors et s’assit sur le capot de sa voiture.
« Bon, cet idée de nouveau cambriolage c’est quoi ? Que je me prépare mentalement à peut-être finir mes jours derrière les barreaux ! Parce qu’avec hier… Et pour la question poser avec tant de finesse, c’est uniquement si tu abandonnes le vouvoiement et que tu as conscience que tu risques de perdre ton poste si cela s’apprend ! »

Son téléphone sonna.
"Trente seconde ! Quoi encore ?!
-Y'a des flics qui sont encore à la maison !
-Et ben envoie les balader ! Tu sais très bien le faire, t'as pas besoin de me faire chier pour ça !
-Il veule te causer ! Je leur dis quoi moi ! T'es pas au Sirmachinchose et t'es pas à la maison !
-Dis leur que je suis en train de baiser un de leur capitaine !"

Et elle raccrocha !

 
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyDim 11 Jan - 11:47

Le flic manqua de s’esclaffer en écoutant la réaction de Wayne après sa demande provocante. Il avait lancé cette proposition indécente à la fois mi-sérieux et mi-amusé comme une mauvaise plaisanterie et il s’était attendu à ce que miss Wayne lui sorte une réplique du genre : « même si vous étiez le seul mec sur une île déserte, je vous toucherais même pas avec une perche ». Mais non, elle semblait prise au dépourvu. Leahy lança hilare à l’autre bout du fil lorsqu’elle lui dit qu’il n’y avait qu’un Jack Leahy pour oser demander ça:

« Appelez moi Jack ! »

…………………………

Le bar Vince et Paul, la clientèle de cette heure-ci : des infirmières qui venaient de finir leur service à l’hôpital, des vieux juifs qui revenaient de la synagogue et des alcoolos qui consultaient les revues de paris sur les chevaux de course. « Appelez-moi-Jack » était en train de jouer avec sa tasse de café vide d’une main distraite en attendant Wayne. Elle déboula dans l’établissement. Elle parla au tenancier, elle piqua droit sur lui. Elle attrapa « Appelez-moi-Jack » avant qu’il n’ouvre la bouche. Elle mit les choses au clair dehors en prenant place sur le capot de sa voiture (décidément, elle aimait sa voiture). Il l’écouta en devenant tout rouge. Mais c’est qu’elle avait prit très au sérieux sa proposition indécente ? « Appelez-moi-Jack » se sentit palpiter, sa pomme d’Adam fit un aller retour dans sa gorge et son imagination s’enflamma.

« Et bien en fait, je veux cambrioler la maison d’un de mes supérieurs parce que… »

Coup de téléphone. Joan glapit après sa mère, Leahy en profita pour s’approcher plus subtilement d’elle. Dans le genre proximité intime. Jouons les grands-frères. Il se tritura nerveusement les doigts lorsqu’elle balança à sa mère qu’elle était avec un flic pour coucher avec. Tremblement de terre de 9 sur l’échelle de Richter dans le système sanguin d’ « Appelez-moi-Jack ». Mais à l’extérieur Leahy se la joua bloc de glace impassible. Dès qu’elle eut raccroché, il continua :

« Je disais qu’il fallait qu’on se fasse la baraque de l’un des capitaines de la police de New Lagon, car ils sont deux à vouloir t’arrêter à tout prix pour t’envoyer au pénitencier de Folsom. Ils pensent que ça leur donnera l’avantage dans la course pour devenir chef des affaires internes. Je me disais que si on trouve un truc pour en faire chanter un, il se retirera, l’autre deviendra le nouveau patron de ce service par défaut, et ils me foutront enfin la paix. Oui ils me harcèlent pour que je t’envoie faire un petit tour sur la chaise électrique mademoiselle Wayne. »

Jack se retint de toucher le bras de Joan, il garda sa main dans sa poche.

« On a le choix entre Mike Breuning et Dick Carlysle. Va pour cambrioler la maison de Breuning, cet enfoiré m’a agressé quand je suis rentré chez moi. Vu que ça te concerne personnellement mademoiselle Wayne, tu ne va pas refuser de m’accompagner ? »

Jack le baratineur fit les yeux doux. Jack l’emmerdeur fit son petit sourire espiègle enjôleur. Jack l’envoutant papillonna des yeux.

…………………………

A l’angle d’Oak Park et d’Evanston, là où Breuning avait son appart. Leahy avait prévu son coup. Le capitaine Breuning était retenu toute la journée dans la salle de revue du commissariat pour une réunion générale des gradés à propos des porteurs. Jack se fit tout gentil avec Joan, ça pourrait être plus compliqué que pour la villa Green. L’appart de Breuning n’était pas une maison isolé, il y avait du monde autours. Ils trouvèrent l’appartement sur garage derrière la résidence d’une fraternité d’étudiants de l’université. L’endroit exact était situé derrière un rade de location de voitures et un magasin de spiritueux. Jack se chargea de la serrure, ils entrèrent. Ils allumèrent la lumière.

« Et merde… »

Il retourna placards, tiroirs, étagères, cagibis et vide sanitaire. Ils découvrirent godemichés, fouets, colliers de chien cloutés, ampoules de nitrate d’amyle, douze pots de vaseline, un sachet de marijuana, une veste de motard cloutée en laiton, un fusil de chasse à canon scié dans le frigo, 9 boîtes de benzédrine, des peintures à l’huile mettant en scène des trucs érotiques entre mâles uniquement. Et un instantané de Mike Breuning en compagnie d’un étudiant nu, joue contre joue. La photo avait été encadrée.

« Cette fois on le tient ! Y’a plus qu’à prendre des photos ! Je crois que le problème est réglé ! Carlysle va devenir le nouveau patron des affaires internes et il va faire sauter ma collante à propos du Noël Sanglant. Il faut fêter ça. »

« Appelez-moi-Jack » se mit à genoux de façon théâtrale devant Joan en lui tendant une main dans un geste exagéré, plaçant l’autre sur son cœur.

« Mademoiselle Wayne, acceptes-tu de sortir avec moi ce soir pour fêter ça ? »

C’est alors qu’il lui revint à l’esprit une de ses corvées du mois. Normalement ce soir il devait manger avec ses parents. Qu’importe, il irait d’abord leur rendre visite, ensuite seulement il passerait la soirée avec Joan.

« Ça te dérange si t’es obligé de venir me chercher à 19h chez mes parents ? L’adresse c’est…»

Jack lança son fameux petit sourire, il avait dans l’idée qu’elle ne pouvait pas résister à ce sourire LA.

…………………………

Joan eut tout le loisir de constater que les parents Leahy vivaient dans un claque de vieux dans la grande rue des personnes âgées de New Lagon. A peine était-elle arrivée que Jack, qui visiblement l’attendait avec impatience, sortit en courant de la maison pour se ruer vers elle. « Appelez-moi-Jack » était devenu « Appelez-moi-gravure-de-mode ». Il avait revêtu un costard Vanlentino haute couture, avec une cravate en soie Carnagie Milano cousue main. Il portait des pompes Brooks Brothers à 600 dollars et piquait une trouille de puissance 10.

« Ecoute, je déteste te jouer ce sale tour. J’avis prévus qu’on parte maintenant manger en ville avant d’aller au ciné ou ailleurs, mais quand j’ai révélé à mon père que je sortais avec une femme ce soir, il a insisté pour que tu restes dîner avec nous. J’ai mentit sur toi, je lui ais dis qu’on s’était rencontré à une exposition de peinture, à la librairie Stanley Rose, avant que n’arrive l’explosion. Alors pitié joue le jeux ! »

Jack glissa son bras sous celui de Joan pour la conduire dans la maison. Le salon avait des murs crépis de blanc et un tapis persan épais sur la plancher de bois ciré. Juste à l’entrée il y avait un labrador naturalisé et empaillé qui tenait dans sa gueule un journal roulé et tout jauni.

« Ça c’est Balto, le chien de mes parents, il leur apportait tous les jours le journal, alors quand il est mort, mes parents l’ont fait empailler et l’ont gardé comme ça avec un journal dans la bouche comme il le faisait tout le temps. »

Jack avait l’air gêné par le kitsch du chien-chien, il s’empressa d’amener Joan devant sa famille. A l’arrivée de la jeune femme, la famille Leahy leva les yeux sur elle comme une seule personne. Jack se sentit trembler, et merde.

« Voilà mon père Emmett, ma mère Martha et ma petite-sœur Daisy. Elle est en plein divorce et vit chez mes parents en attendant. Ma grande sœur n’est pas là ce soir. »

Emmett Leahy fonça sur Joan tel un ours en lui serrant la main et en la jaugeant du regard.

« Je vous ais vu au Sirene’s Club, je ne pensais pas que la proprio d’un night-club aimait visiter les expos de peinture. »

Jack manqua d’avoir une crise cardiaque pendant que sa mère et sa sœur approchaient aussi.

« Papa pourrait-on dîner ? Moi et Joan on voudrait bien aller au ciné à la séance de 21h. »

Emmett Leahy donna une claque dans le dos de son fils.

« Joan, vous voulez bien me distraire de quelques anecdotes sur le Sirene’s Club ? »

Emmett Leahy donna une claque dans le dos de Wayne. Ils se dirigèrent vers la salle à manger. La table au milieu était petite avec 5 couverts déjà mis. Martha Leahy servit du bœuf au chou en boîte. Emmett Leahy dit à Joan :

« Tapez dedans ma fille, même au Dorcia de New Lagon ils en servent pas des comme ça. »

Jack tout honteux se cacha sa figure dans ses mains. Daisy Leahy attrapa son porte croquis avec une feuille et un crayon et annonça joyeuse :

« Je vais m’assoir en face de Joan pour la dessiner ! »

Emmett Leahy fit un clin d’œil.

« Joan, vous êtes bonne pour une caricature féroce, le crayon de Daisy ne faiblit jamais. Elle n’a que 29 ans, mais c’est déjà une graphiste de publicité grassement payé. Jack est un abruti comme vous l’avez comprit, mais Daisy, c’est ma petite génie. »

Jack s’épongea le front.

« J’aime pas les blondes, elle sont trop ennuyantes. Dieu merci, mes deux filles sont brunes, je suis content que vous soyez brune Joan. »

Jack fit du pied sous la table à Joan, l’air de dire : surtout n’écoute pas ses conneries. Daisy se concentra sur son travail d’artiste. Martha Leahy demanda :

« Ainsi ma chère vous êtes la propriétaire du Sirene’s Club ? Je ne m’étonne pas qu’Emmett y soit allé, il aime les strip-teaseuses. Vous devez savoir que toutes les danseuses dénudées de la ville l’appellent par son petit nom ! Certaines lui avaient même donné des petits-surnoms anatomiques. »

Le couple Leahy recommença à se chamailler. Jack porta à nouveau sa main à son visage comme s’il était au supplice. Il recommença à faire du pied à Joan l’air de dire : ignore les.

« Bon je crois qu’on va partir maintenant pour le ciné en fait… »

Les parents Leahy ne l’entendirent même pas, trop occupé à se disputer. La petite sœur de Jack tendit son dessin à Joan au moment où ils s’en allaient en douce. Daisy lui fit un clin d’œil complice. Le dessin représentait Jack et Joan, nus tous les deux. Elle était assise sur lui, les jambes écartées. Jack s’énerva.

« Ah non ! Tu va pas recommencer à faire tes dessins pornos ! »

Sa petite sœur lui tira les cheveux. Jack décampa en emmenant Joan avec lui.
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyDim 11 Jan - 17:00

Le flic et la garce × ft. Jack
Chaise électrique ! Alors là, Joan était plus que choqué ! Pourquoi elle aurait le droit à la chaise et pas ses frères ! Elle était outrée, choqué mais n’avait pas peur. Car Jack ne semblait pas vouloir la coffrer. Ouf.
« La chaise ! Pourquoi moi et pas mes frères ! Nan mais c’est du favoritisme là !! Nan je suis pas d’accord !! Allons foutre le bordel chez Breuning, je veux lui expliquer ma vision du monde ! Les Salopards ! Il mériterait que je lui lance ma mère dessus ! »

Une fois chez leur victime, Joan était toujours aussi grognon. Elle ne supportait pas cela. Créer des preuves pour l’attraper et demander à un flic proche d’elle le faire en plus ! Elle allait lui faire regretter à ce flic trop ambitieux ! Elle laissa Jack chercher ses preuves et se dirigea vers la cuisine. Elle ouvrit le frigo et prit la boite d’œuf et une brique de lait. Elle sortit aussi de la farine et de l’huile. Elle renversa de l’huile dans la cuisine et saupoudra le tout de farine. Dans la chambre, elle ouvrit les draps et cassa plusieurs œufs et répandit du lait avant de refaire le lit nickel. Elle fit cela dans tout l’appart. Il passera des heures et des heures à tout nettoyer. Elle sectionna aussi tous les fils électriques qu’elle trouva. Téléphone, télé, ordinateur, microonde, four, frigo, congelo, radio, etc… Elle retrouva le flic avec ses preuves. Intéressant, un sourire sadique se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle prit appuie sur l’épaule du sergent et lança d’un air nonchalant.
« Je sais pas ce que ce puceau trouve à ce flic bedonnant. Franchement comment il peut baiser avec un phoque pareil ! Même avec mille dollars j'accepterais pas ! »

Photo prise, Jack mit un genou à terre et de façon théâtrale lui proposa un rencart. Elle répondit en éclatant de rire.
« Avec plaisir Mr Leahy ! »

Ses parents ?! Du moment qu’il ne l’obligeait pas à les rencontrer tout irait bien.

*****
Elle repartit chez elle et ne trouva aucun flic devant la maison.
« Bah tu vois que t’as réussi à t’en débarrasser des poulets ! Utilise ta petite cervelle au lieu de me déranger ! »

Elle monta dans sa chambre, prit une douche et se planta devant son armoire. Qu’allait-elle mettre ? Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas eu de rancard. Cela remontait lorsqu’elle était encore étudiante en droit. Pourquoi elle avait accepté ! Par tous les dieux, c’était un flic et elle était une criminelle recherchée !! Il fallait qu’elle se réveille et vite. Mais rien n’y faisait. Elle mit une jupe noir, un haut tout aussi noir avec un sacré décolleté pour les yeux de Jack. Elle se maquilla très légèrement, préférant être naturelle et ramena sa chevelure indisciplinée en une queue de cheval haute. Elle attrapa ses escarpins qui lui firent gagner quelques centimètres, attrapa sa fidèle veste en cuir et descendit.
« HEY JEUNE FILLE TU VAS OU HABILLEE COMME CA ! »

Joan tourna la tête vers sa mère avec un sourire amusé.
« Je sors, j’ai un rencard avec un flic. Tu sais le sergent Leahy…je crois bien qu’il a le beguin pour moi et…c’est peut-être réciproque. »

Maman Wayne vit rouge et la belle détala en vitesse.

*****
Elle se gara devant la maison des Leahy. Une maison de vieux rien de surprenant. Elle sortit et Jack fonça sur elle. Joan devait bien avouer qu’il était sacrément mignon dans son apparat hors de prix. Mais la suite la fit déchanter.
« Quoi ?! Nan attends…je… »

Pas le temps, il l’entraina dans la maison. Bon dieu dans quoi c’était-elle embarqué. Elle pénétra dans la maison trop propre, trop bien rangé avec un pauvre chien empaillé. Elle leva les yeux au ciel quand le sergent lui expliqua pourquoi ce pauvre animal était ainsi. Il la conduisit rapidement auprès de sa famille et Joan sortit un sourire forcé et gêné. Il lui présenta les membres de sa famille. Joan tourna la tête vers lui quand il lui présenta sa sœur et lui fusilla du regard. Non là elle ne pouvait pas sourire ! Mais son père fonça sur elle. Et merde ! Elle était grillée.
« Euh…oui…c’était pour refaire la déco du club… »

Dans quoi il l’avait foutu. La suite alla si vite que Joan resta muette. Elle se réveilla quand Daisy annonça qu’elle allait la dessiner !
« Non !! Je ne supporte pas qu’on me dessine ! Alors je vous en prie ! Posez ce crayon !! »

Mais non, elle continuait ! Joan avait des envies de meurtre. Et pile LE soir où elle n’était pas armée ! Ok faute professionnel, ne plus jamais reproduire ! Le père de Jack semblait préférer sa fille à son fils. Tiens cela lui rappeler quelqu’un. Papa Wayne.
« Un petit génie…si vous le dites, mais votre fils est loin d’être un abruti. Il est surement le flic le plus courageux et le plus censé de tout New Lagon ! »

Faire attention à ne pas faire de boulette concernant sa famille. Bon dieux, qu’est ce qu’elle n’aimait pas cela. Il enchaina avec les blondes et les brunes. Jack lui fit du pied pendant ce temps et Joan lui souffla un « Je te déteste » un petit peu crispé. La mère de Jack enchaina et la brune se retint de faire une grimace dépitée.
« J’ignore le déroulant des soirées ! Je reste dans mon bureau à faire de la paperasse. Donc les rumeurs, j’en ai rien à faire du moment qu’il n’y aucun débordement… »

Rester calme…Zen…le couple commença à se disputer et Joan commença à s’agacer. Elle n’en pouvait plus. Jack allait devoir la sortir de là avant qu’elle en étrangle hein pour de bon. Et par miracle il commença à l’emmener en douce hors de cette baraque de fou. Mais la sœur qui était resté discrète pour le moment leur fila le dessin. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase pour Joan. Elle perdit son sang-froid, ferma son poing qui fit une course dans le nez de Daisy avant de débarrasser le plancher. Une fois dehors, elle se tourna vers Jack l’index pointé sur sa poitrine d’un air inquisiteur.
« Plus jamais ça ! J’aurai préféré me manger des coups de balai de ma mère ! Encore ton père ça passe…Ta mère j’ai fait un effort pour rester calme…mais ta sœur…Elle a mérité son nez cassé ! »

Elle finit par un grand sourire innocent.
« Bon le cinema c’était une excuse bidon non ? Tu veux m’emmener où ? Ou plutôt tu veux que je nous emmène où sergent ? »


 
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyDim 11 Jan - 18:10

Jack Leahy avait fortement envie d’inscrire la soirée qui s’annonçait dans les annales. La miss Wayne venait de coller un direct du droit d’anthologie dans la figure de sa petite sœur. Un espèce de slogan publicitaire retentissait dans son esprit du genre : Vous en avez rêvé toute votre vie ? Joan Wayne l’a fait pour vous. Dehors il écouta à moitié son invective, son regard se perdant sur l’index qu’elle plantait dans son torse, une seule idée lui venant à l’esprit : elle me touche, elle me touche, elle me touche. Il se hérissa lorsqu’elle lui sourit à son tour.

« Ouais j’avoue, le ciné était une excuse bidon servit à mes parents, je pensais aller boire un verre digne de ce nom dans un endroit plus adulte et moins sage… Il y a ce petit casino qui avait été endommagé par l’explosion. Il avait fermé mais il vient de rouvrir avec une nouvelle direction. On pourrait peut-être y aller… Le Golden qu’il s’appelle je crois, je n’y suis encore jamais entré.»

………………………..

Leur voiture se gara devant l’établissement à la façade encore endommagé. Les grooms services se précipitèrent comme un essaim de mouches. Des clowns en smokings usés jusqu’à la trame. Les grooms avaient la main tendue. Jack leur graissa la patte, un dollar par bonhomme. Ils les poussèrent lui et Joan à l’intérieur du casino en ruine. La musique de la sono retentissait assourdissante dans tout l’endroit :


Le rade était bourré, les habitants de New Lagon aimaient le jeu. Des croupiers arboraient des étuis de flingues à l’épaule. Les tables de black jack étaient complètes. Des chèvres se baladaient en liberté. Des chiens s’ébrouaient dans une table de craps pleine d’eau. Visez-moi le clou du spectacle près des machines à sous : un airedale et un chihuahua en train de baiser. Jack chopa un groom et lui hurla à l’oreille :

« Y’a pas un endroit plus tranquille à l’écart ? »

3 mains apparurent, 3 billets de 10 dollars disparurent des poches de Jack. On les poussa lui et Joan dans l’ascenseur. Ils piquèrent plein ciel. Un criminel était derrière les portes lorsqu’elles s’ouvrirent. Il pointa un flingue. Des dollars dégoulinaient de ses poches. Jack y ajouta un bifton de 10, l’arme disparut aussitôt.

« Souhaitez-vous entrer dans la section VIP messieurs-dames ? »

« Pourquoi pas. »

Dans le couloir s’alignait des plateaux à cloches pour repas chauds. Des grooms poussaient des chariots. Une chèvre était en train de déféquer sur la moquette 2 portes plus loin. Jack éclata de rire. De gros chats engnôlés zigzaguaient dans le couloir. Sur leur passage, lui et Joan purent observer ce qui se passait dans chaque chambre du couloir qui avait la porte ouverte. La suite 314 offrait des films porno avec un drap de lit pour écran au projo. La suite 319 offrait roulette, craps et baccarat, la suite 329 offrait des racoleuses nues prêtes à l’appel. La suite 333 offrait un peep-show de lesbiennes en live. La suite 341 offrait des cochons de lait grillés à la broche, une foule d’abruti faisait la queue devant, chacun tenait une assiette en carton. Les suites 350 à 390 offraient un parcours de golf taille réelle. Un caddie les serra au passage, trainant sa cargaison de clubs. Des balles de golfs rebondirent dans le couloir. Jack confia à Joan :

« Ok, mauvaise idée, on va ailleurs. »

…………………………

Ils roulèrent au hasard dans le quartier. Une nuit brûlante où se baladaient des bestioles. Des essaims et des bombardements entiers. Des mouches encore plus balèzes que Rodan et Godzilla. Elles percutaient leur pare-choc. L’essuie-glace les broya pour en extraire le jus. Le quartier était CHAUD. Ils roulaient au ralenti, ils reluquaient le spectacle des trottoirs : des bodegas, des étals de marchands de fruits qui vendaient des douceurs rafraîchies à la glace pilée. Des distributeurs de pamphlets. Des jeunes cons en T-shirt « Tuez les porteurs » qui trimballaient des tracts. Ils quittèrent Flagler Street et scrutèrent des rangées de commerces.

« On continu à pieds ? Ça à l’air charmant. »

Des crétins bousculèrent Jack. Il avait le droit à des regards bizarres : t’es qui toi ? T’es trop bien fringué pour le quartier. Le ciel explosa, visez un peu ces illuminations. Jack en devina la source : le feu d’artifice pour fêter la rénovation d’un des secteurs suite à l’explosion. Les gens restaient debout, immobile, bouche bée. Les pères de famille hissaient leurs mômes pour qu’ils voient mieux. Au coin de la rue une bagarre s’arrêta net au milieu d’un coup de poing. Jack pointa du doigt un resto.

« Celui-là ? »

Ils s’installèrent contre les vitres. Les feux d’artifices illuminaient les vitrines tout autour d’eux. Jack se prit Joan Wayne plein regard, le reflet de la demoiselle et le feu d’artifice en 4 exemplaires sur toutes les vitres. Habillée comme elle l’était il ressentit des picotements, des bouffées de chaleur, le coup de chaud n’était plus très loin. Il regarda autour pour ne pas montrer son coup de fard. Il constata que l’air marin avait rongé le papier peint des murs du resto. Son cerveau passa à arrêt sur image à enregistrer des instantanés des gestes de Joan. Jack la regardait et suivait ses mouvements, guettant ce qui serait sensuel pour lui. Il contempla sa nuque et leva son verre :

« Je suis en dette envers toi mademoiselle Wayne, j’espère que tu n’abuseras pas de cette situation en me forçant à faire des choses. »
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MessageSujet: Re: Le flic et la garce (Joan Wayne)   Le flic et la garce (Joan Wayne) EmptyLun 12 Jan - 15:29

Le flic et la garce × ft. Jack
Le casino était vraiment un drôle d’endroit. Tellement plein d’argent. Respirant le crime. Joan se sentait presque chez elle dans cette endroit. Mais ce lieu respirait aussi la concurrence et cela ne lui plaisait pas. Son regard se balada à droite à gauche, repérant les lieux stratégiques. Alors que les mains volaient les billets, Joan jura mentalement que le premier salaut qui poserait ses mains sur elle, se prendrait une droite qu’il retiendrait toute sa vie.
On les poussa vers un ascenseur et lorsque les portes s’ouvrirent, un flingue. Pourquoi n’avait-elle pas pris le sien non d’un chien !! Jack lui céda ses dollars et Joan zieuta le nom de l’agent armé. Ok, lui il venait d’être nommé ennemi n°1 de Joan Wayne. Chose rare, il devrait être fière. Alors qu’ils arpentaient les suites plus extravagante les unes que les autres, elle se demanda où ils étaient tombés. Bien que cela soit amusant à ses yeux, ce n’était pas le lieu qu’elle aurait choisi pour un rancard. Mais la surprise lui plaisait. Cependant le flic décida que c’était pas le meilleur endroit. Il l’embarqua dans un quartier chaud de New Lagon. Un quartier où Joan se sentait chez elle.

Alors qu’ils marchaient bras dessus bras dessous en regardant les animations diverses et variés des artistes ambulants des petits crétins prétentieux se mirent à bousculer le Jack trop bien habillé. Mais les regards noirs menaçant de Joan leur disant qu’elle allait les buter s’ils recommençaient, les faisait détaler comme des lapins. Son nom n’était pas inconnu dans ce genre de quartier alors la plupart essayé de ne pas se la mettre à dos pour éviter qu’elle étende son emprise sur le quartier.

Une explosion retentit avec des lumières colorés dans le ciel. Joan le va les yeux pour voir un feu d’artifice. Le moment aurait pu être romantique s’il n’avait pas s’agit de Jack Leahy et Joan Wayne. Le flic et la criminelle. Pas là pour faire du rififi. Il lui désigna un resto et l’embarqua dedans. Ils s’assirent à une table. La brune enleva sa veste car la chaleur des lieux devenait insupportable, dévoilant la peau pâle de ses bras. Elle regarda Jack qui lui parla de la dette qu’il avait envers elle. Cela n’était sans dire. Une sacrée dette même. Deux cambriolages et une visite forcé chez ses parents.
« Alors premièrement…bonne chose on a régler le problème du vous…mais… »

Joan se rapprocha dangereusement de lui. Leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
« La mademoiselle Wayne…elle a prénom…c’est Joan ! » dit -elle dans un murmure que seul lui pouvait entendre.

Elle reprit sa place tout sourire, espérant qu’il soit frustré. Elle s’appuya contre le dossier de sa chaise et rigola tout en croisant ses bras sous poitrine qui remonta légèrement cette dernière.
« Te faire des choses…Pas en public...Ma réputation en prendrait un coup si tout le monde savait que je me tape un flic. Nan si je dois te faire hurler ce sera en privé ! »

Elle finit avec un merveilleux sourire innocent.

TERMINE
 
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