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 Intrusion [Pv Joan]

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MessageSujet: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyMar 13 Jan - 23:00

Intrusion


PV Joan A. Wayne






Mr et Mrs Everett n'étaient jamais très tranquilles à l'idée de laisser leur fils seul à la maison. Palamede était si... particulier. Ils avaient tous deux bien du mal à se détacher de lui et à lui accorder cette liberté qu'il continuait pourtant à demander. Mais le jeune homme s'était fait convaincant et ils avaient finalement décidé d'aller dans son sens, de leur prouver qu'il était capable d'autonomie, en dépit de ses difficultés.

Cela faisait bien longtemps que Mr et Mrs Everett n'étaient plus sortis en amoureux. Une journée en couple était exactement ce qu'il leur fallait pour se détendre et oublier les tourments du quotidien. Palamede, quant à lui, aspirait à de la tranquillité. De la solitude. Du silence, surtout. Ses parents avaient beau prendre toutes les précautions possibles, ils demeuraient terriblement bruyants et Palamede rêvait d'un calme absolu.

Quand la porte se referma sur ses parents et que la solitude l'étreignit, le jeune homme sentit une vague de soulagement et de bonheur s'abattre sur lui. Plus rien... Il n'entendait plus rien... Enfin, il y avait bien quelques petits bruits par-ci par-là, mais cela n'avait rien à voir avec le boucan incessant qui régnait habituellement dans ses tympans.

Palamede pouvait penser en toute tranquillité, sans angoisse, sans peur, sans crainte. C'était un luxe, depuis l'explosion, un luxe dont il comptait bien profiter... Une journée entière dans le calme, c'était bien plus qu'il n'aurait jamais osé demander !

Une grimace souriante aux lèvres, le jeune homme était allé se servir dans les placards de la cuisine, extirpant une boîte de conserves contenant moult haricots verts. Il grimpa quatre à quatre dans sa chambre, retirant ses vêtements pour se pelotonner dans son peignoir blanc favori, avant d'ouvrir la boîte de conserve avec minutie et d'attaquer les haricots verts à l'aide d'une cuillère en plastique, qu'il gardait toujours dans sa chambre.

Ses parents l'empêchaient régulièrement de faire cela, mais Palamede préférait manger de la sorte. Comme ça, il pouvait s'installer tranquillement sur son lit, sans avoir à être immobile à table et à "bien se tenir". C'était plus confortable, plus... rassurant.

Palamede s'était donc assis en tailleur sur son lit, savourant ses haricots verts comme un enfant pourrait le faire de bonbons. Son regard s'aventura sur l'une de ses bandes dessinées préférées et il l'attira aussitôt à lui, l'étalant sur le lit et tournant les pages en s'aidant de ses doigts de pied, un art auquel il était devenu un expert. Tout allait au mieux... Palamede ne pouvait pas être plus heureux...

Brusquement, un fracas retentit à ses oreilles. Le jeune homme sursauta, renversant le contenu de sa boîte de conserve sur lui-même et sur sa couverture. Ca ne ressemblait pas au bruit que ses parents faisaient lorsqu'il rentrait à la maison... Ce n'était pas ses parents... Personne ne venait à la maison, habituellement. Quelqu'un d'autre... Quelqu'un d'autre était rentré...

Palamede resta figé sur place, paralysé par l'angoisse qui s'emparait de lui. Ils étaient au rez-de-chaussée, un étage plus bas, mais le jeune homme pouvait entendre distinctement leurs pas, comme s'ils se trouvaient à quelques centimètres de lui. Comme s'ils étaient proches...Tout proches...

Le jeune homme ne sortit de son état catatonique qu'à l'entente de sa propre voix, un gémissement qui s'était extirpé de ses lèvres sous la panique. Palamede secoua la tête pour tenter d'éclaircir ses idées et fit ce qui lui semblait le plus sensé à cet instant précis : se cacher sous son lit. Son refuge contre l'adversité...

Palamede plaqua ses mains sur sa bouche, peinant à retenir de petits cris. Il tremblait de tous ses membres, en pleine angoisse, son corps se secouant peu à peu de tics nerveux et incontrôlables. Ses yeux clignaient frénétiquement, ses jambes remuaient irrégulièrement et sa tête partait sur le côté pour aller frapper son épaule, parcourant son crâne d'une douleur considérable.

Il avait peur... Il avait tellement peur... Personne n'avait le droit de rentrer dans la maison... Son père et sa mère ne le permettaient pas... C'était à cause de lui. Il ne s'était pas bien comporté. Il avait fait quelque chose de mal...

L'angoisse fut soudain si prégnante que Palamede perdit tout contrôle sur lui-même. Dans un réflexe conditionné par la peur, il joignit son majeur et son pouce ensemble, faisant claquer ses doigts.

L'onde sonique qui se propagea fit valser son lit et renversa son armoire dans un bruit assourdissant, un bruit si fort qu'il laissa Palamede complètement sonné pendant quelques secondes. Juste le temps qu'il fallait pour permettre aux intrus de le localiser...

Quand des mains se posèrent sur son corps sans son accord, Palamede se débattit avec la sauvagerie d'un diable, criant, gémissant, griffant, mordant ce qui passait à sa portée... Un coup fut porté à sa tête, le laissant assommé.

Lorsqu'il s'éveilla, Palamede put constater que ses mouvements avaient été entravés par des liens, restreignant ses poignets et ses chevilles, liés ensemble pour l'empêcher de se relever. Il était recroquevillé au sol, dans une positon des plus inconfortables. Autour de lui, le carnage régnait. Sa maison était en train d'être mis sens dessus dessous par ces hommes.. A cause de lui... Par sa faute...

Un gémissement glissa hors de ses lèvres, attirant l'attention des cambrioleurs, et il commença à frapper sa tête contre le sol, marmonnant des mots qui n'avaient pas le moindre sens. Une manœuvre qui sembla plonger les hommes dans la panique... Tandis que l'un d'eux passait un coup de fil alarmé, exposant la situation actuelle, les autres prirent en charge le jeune homme, le redressant et le restreignant de leurs bras pour empêcher qu'il ne se blesse gravement.

Ils n'avaient visiblement pas prévu que leur cambriolage au sein de cette riche maison impliquerait la présence de ce qu'ils voyaient comme une sorte d'échappé de l'asile... Un cinglé qu'il valait mieux ne pas laisser sans surveillance, sous peine de le retrouver la tête explosée, baignant dans son propre sang...

Les gesticulations de Palamede s'affaiblirent progressivement, alors que la fatigue s'emparait de ses membres et de son âme.

"T'es calmé, le cinglé ?"

Palamede grimaça, aussi bien à la dureté de la voix qu'aux propos qui lui étaient adressés. Il ne répondit pas, se débattant un bref instant, avant d'abandonner la lutte, n'ayant d'autre choix que de se reposer contre l'homme qui le restreignait de la sorte. Il avait peur... Il avait tellement peur...

Son regard s'égara dans le lointain, tandis qu'il marmonnait d'une voix étrangement atone :

"Il ne faut pas abîmer le vase en porcelaine de Mère. Mère est très attachée à son vase en porcelaine. Il ne faut pas abîmer..."

Perdu dans ses pensées, un filet de salive s'égarant sur son menton, Palamede se laissa piéger par son écholalie, répétant inlassablement ces deux dernières phrases, sous le regard médusé des cambrioleurs, qui semblaient complètement perdu par la marche à suivre.

Jusqu'à ce qu'une autre personne n'entre en jeu, le véritable cerveau de cette organisation...




Dernière édition par Palamede A. Everett le Mer 14 Jan - 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyMer 14 Jan - 11:22

Intrusion × ft. Palamède
Joan voulait tester une nouvelle équipe. Des bras qu’elle venait tout juste de recruter. Et bien qu’elle avait leur soit disant loyauté à tout épreuve, elle allait les tester, leur faire peur, les terrifié, les voir faire dans leur frocs tellement qu’ils auront peur d’elle. La jeune femme était très douée pour cela. Elle avait donc décidé d’une épreuve simple : un cambriolage. Mais il ne fallait laisser aucune trace. S’il y’avait la moindre trac, elle les tuerait et ferait croire à un suicide. C’était facile. L’homme était tellement tétanisé face à elle, elle pouvait prendre sa main, mettre le pistolet dedans, lui pointé sur sa temps et tirer. Suicide pour les flics ! Et la Wayne s’en tirerait.

Son bras droit avait donc dégoté une maison de bourge. Les Everett. Ce nom disait vaguement un truc à Joan mais rien de spécial. Elle donna son accord et demanda à un de ses hommes de supervisé l’équipe des newbies pour le soir. Il était juste là pour éviter les débordements. La belle retourna chez elle jusqu’au soir, se préparer. Sa mère l’accueillit comme à son habitude avec un sourire niait et Joan l’envoya balader sèchement. Elle grimpa les escaliers rapidement et sortit sa tenue pour ce genre de soir. Noir, noir et noir. Ses cheveux rassemblé en un chignon serré pour ne pas qu’il tombe ou s’accroche à quoique ce soit qui pourrait laisser la moindre trace. Des gants en cuir pour les emprunte et c’était partit. Sa mère en la voyant péta un cable.
« Non mais c’est pas possible ! Quand est-ce que tu vas faire quelque chose de bien dans ta vie ? Arrête d’emmerder les autres ?
-Je t’en pose des questions ? Non, alors boucle là ! Tu t’es marié au crime organisé je te le rappelle ! Tu as pondu des criminelles ! Bon médiocre vu tes fils ! Alors assume tes choix et laisse-moi faire les miens !
-Pfff, j’assume ! Mais j’aurais bien aimé avoir un gosse normal et pas taré !
-Je suis pas tarée ! Parfaitement lucide je te ferais dire ! Car en attendant les flics savent ce que je fais, mais n’ont aucune preuve ! Alors boucle là ! »

Joan sortit de chez elle s’en prendre en compte les braillements de sa mère derrière. Si ça continué, elle l’enfermerait vraiment dans un asile pour vieux. Elle se rendit sur le lieu du cambriolage mais resta dans sa voiture, à observer de loin. Les minutes passèrent, en silence. Puis finalement son téléphone sonna. Bingo ! Allez qui devait-elle tuer ?
« Quoi ?!
-Ils ont trouvé un mec qui a fait des dégâts tout seul dans une pièce. Surement un porteur vu les dégâts.
-Et ben ? Ils peuvent pas le tuer ?
-Bah t’as nouvelle bande de bras cassé à de la compassion pour ce mec un peu…tordu…
-Bordel, faut vraiment que je fasse tout moi-même ! Appelle Trevor et dis-lui de les barrer de la liste ! J’arrive ! »

Joan sortit de sa voiture et se dirigea vers les lieux. En rentrant, elle vit un foutoir pas possible. Elle lança des regards noirs aux cambrioleurs et dirigea vers l’homme « capturé ».
-Ca…un porteur…Vous foutez de moi ?
-non…Non…on vous assure patron ! Il a mis sa chambre sens dessus dessous avant qu’on arrive… »

Le courageux, eu le droit à un regard glacial de la Wayne.
« Et vous n’avez pas eu l’intelligence de lui demander comment il s’appelait ?
-Bah…euh… »

Joan serra les dents. Une bande d’incapable. Elle s’approcha et tapa dans ses mains pour avoir l’attention de l’homme qui était effectivement bizarre.
« Hey ! C’est quoi ton nom ? Comment tu t’appelles ? »

Aucune réponse en dehors d’un vase en porcelaine. La jeune femme tourna son regard vers l’objet. Elle fit un signe de tête à l’un des hommes pour qu’il le casse, mais aucun ne réagit.
« Putain brise moi ce machin ou c’est ta cervelle que je brise ! »

Le gangster obéit tétanisé et brisa le vase en porcelaine. Joan put se retourner vers Palamède.
« Bien ! Je répète ma question, comment-tu t’appelles mon gars ? »



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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyMer 14 Jan - 12:31

Intrusion


PV Joan A. Wayne






Ce visage, Palamede le connaissait. Il venait frapper une zone inaccessible de sa mémoire, un souvenir enfoui, enterré pour son propre bien... Impossible de se rappeler clairement, mais... il connaissait cette femme. Il en était sûr.

Une grimace s'étala brièvement sur son visage quand la jeune femme tapa dans ses mains, le bruit se répercutant dans ses oreilles sensibles, agressant ses pauvres tympans. Pourtant, cela ne suffit pas à le ramener à la réalité puisque Palamede, profondément ancré dans son angoisse, continuait à répéter inlassablement les mêmes phrases, son regard posé sur cet objet qui mobilisait toute son attention.

Pourquoi ce vase plutôt qu'autre chose ? Difficile à dire... Peut-être parce qu'il s'agissait d'une règle édictée par sa mère de nombreuses fois... Peut-être parce que cela lui permettait de se raccrocher à l'image de ses parents, les seuls qui seraient en mesure de le ramener à la raison et de le rassurer dans un cas pareil... Ou peut-être tout cela à la fois.

Quand le vase se brisa, ce ne fut pas seulement le vacarme assourdissant qui tira un cri à Palamede. Ce fut la peur, la peur d'avoir déclenché la colère de sa mère, la peur d'avoir cassé ce à quoi elle tenait par-dessus tout, la peur d'être responsable de cette bêtise...

Ses yeux s'écarquillèrent, il cria, se débattit, mais la prise du cambrioleur était toujours ferme. Palamede était chétif, peu musclé, il ne faisait définitivement pas le poids. Les larmes aux yeux, il se laissa reposer tout contre lui, gémissant faiblement, son visage se secouant de tics nerveux : es paupières se mirent à battre frénétiquement, sa bouche se tordait régulièrement dans une grimace et il laissait échapper, de temps à autre, une brève exclamation, comme si quelqu'un le blessait ou le pinçait par intervalles réguliers.

La question de la jeune femme lui parvint lentement à l'esprit, comme s'il était coupé du monde extérieur ou ne captait plus correctement ce dernier. Une fois qu'il eut compris ce qu'on attendait de lui, le Porteur murmura, entre deux tics nerveux :

"Je m'appelle Palamede Andrew Everett. Mon numéro de sécurité sociale est le 078 - 05 - 1120. J'ai 27 ans."

Il répéta plusieurs fois son numéro de sécurité sociale, l'énumération de chiffres tendant à le rassurer. Les chiffres, c'était quelque chose de sûr et de stable. Il pouvait s'y raccrocher sans crainte. Ceux-là faisaient partie de lui, l'identifiaient, lui donnaient une réponse certaine à la question suivante : qui était-il ?

Il était l'homme qui répondait à cette série de chiffres : 078 - 05 - 1120. Rien de plus simple. Pour lui, c'était presque encore plus sûr que son prénom ou son nom. Palamede était une série de nombres, de chiffres, et ça, personne ne pouvait le détromper à ce sujet. L'Etat le lui avait assigné, c'était donc une valeur sûre et immortelle, quelque chose qui ne changerait jamais.

Son regard se posa sur le vase en porcelaine brisée, une vision qui le réduisit au silence. Une nouvelle fois, il tenta de se débattre, cette proximité physique ne faisant qu'aggraver son angoisse, mais l'homme le tenait fermement. De cette voix lointaine qui était sienne, Palamede souffla en direction de la jeune femme :

"Vous n'avez pas le droit d'être ici, c'est une propriété privée. C'est interdit par la loi, vous pourriez être sanctionnés pour avoir commis ce crime. Ce n'est pas bien."

Il regarda encore les débris du vase et grimaça furieusement, remuant entre les bras de cet homme en laissant échapper un gémissement perturbé :

"Mère ne va pas être contente. Mère aimait beaucoup ce vase. Mère m'avait interdit d'y toucher. Il est brisé. Mère va être furieuse..."

Palamede préféra détourner le regard et le poser tour à tour sur chacun des protagonistes, sans réussir à l'attarder plus de quelques secondes, guidé par l'angoisse. Lorsqu'il le posa sur la jeune femme, un sentiment de mal-être s'empara de lui et un frisson proche du spasme secoua son corps.

"Vous... Vous ne m'avez pas dit comment vous vous appeliez, Madame. Je... J'ai l'impression de vous avoir déjà vu."

L'horloge sonna. Palamede remua la tête en rythme avec les coups, avant qu'une réalisation ne le frappe. Son regard se posa sur sa télévision et il déclara :

"C'est l'heure de ma série télévisée. Elle passe toutes les semaines ce jour précis, à cette heure précise, et je ne la rate jamais. Puis-je allumer ma télévision ? Il faut que je la regarde. C'est important. C'est ce que je fais toutes les semaines. C'est prévu."

Palamede se mordit la lèvre, remuant, mal à l'aise et inconfortable. Il devait regarder sa série... Comme lorsque tout se passait normalement... Il ne devait pas la rater...

"Pourquoi êtes-vous là ? J'ai été gentil et discret. Tout est supposé bien se dérouler si je suis gentil et discret... Mais vous êtes là et tout va mal. Tout est en désordre. Tout est renversé. Tout est sens dessus-dessous."

Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes. Faiblement, il appela sa mère, son père, Nemesis et Azraëlle tour à tour, comme s'ils pouvaient l'entendre et venir l'aider...




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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyJeu 15 Jan - 19:11

Intrusion × ft. Palamède
Palamede Everett…Et merde ! Joan ferma les yeux en priant pour que ce soit un mauvais rêve. Mais non, elle était bien face à son ancien camarade de classe. Le souffre-douleur de l’école. Même si elle n’avait jamais été violente physiquement avec lui, elle avait été violente plus verbalement et avait opté pour l’humiliation. Elle l’avait ensuite perdue de vue. Et ne c’était jamais posé la question sur ce qu’était devenue son camarade tordu de primaire. Bah la réponse était. Fils à papa et maman. Un gamin dans un corps d’adulte. Il lui fit son speech sur la loi et Joan éclata de rire.
« Tu sais Palamede…le crime…c’est ma famille…alors les lois…je les connais par cœur et je m’amuse à la transgresser transformant tout ça en une partie d’échec géante. Alors j’ai tous les droits d’être ici malgré ce que peut dire la loi ou tes parents. »

Il repartit dans son délire de vase et la Wayne soupira. Elle regarda les trois incapable et sourd à un ordre. Elle leur lança sèchement.
« Allez faire le pet à l’extérieur ! Pas envie de me faire coincer par les flics. »

Les deux premiers sortirent aussitôt et le troisième hésita. Joan sortit son silencieux et tira dans le pied du tire au flanc.
« Félicitation, tu viens de laisser ton adn sur une scène de cambriolage ! »

Il sortit en clopinant et en couinant tandis que Joan ramassait la douille. « L’otage » lui demanda qui elle était. Joan réfléchit. Puis répondit simplement.
« Mon nom tu le trouveras suffisamment dans les journaux. T’as juste à savoir que je suis une de tes anciennes camarades de classe. »

L’horloge sonna et il demanda à voir sa série télévisé. Il n’était pas sérieux. La Wayne regarda ses hommes qui étaient tout aussi éberlués qu’elle.
« Non, tu regarderas pas la télé ! Ca fait trop de bruit et je risque de ne pas entendre si des gens arrivent ! »

Il continua dans ses délires. Joan avait envie de se taper la tête contre les murs. Comment il pouvait être un porteur. Il était faible, pleurer pour un rien. Il l’agaçait plus que tout. Mais elle resta étrangement calme. Et quand Joan Wayne restait aussi calme, cela n’était pas forcément bon signe. La jeune femme avait juste décidé qu’elle jouerait au même jeu que lorsqu’ils étaient gamins. Elle attrapa une chaise et posa ses fesses dessus.
« Alors pourquoi on est ici ? T’as pas une toute petite idée ? Bon, je vais t’expliquer avec des mots simple vu que tu as l’air assez lent d’esprit…J’ai une équipe de newbie…visiblement à chier et je vais surement les descendre d’ici demain matin. Fallait que je les tests. Et je test toujours mes équipes sur un cambriolage. Et ta famille a de l’argent…Beaucoup d’argent…et je suis une criminelle. Mon job c’est de voler les autres tu vois. Du coup j’ai envoyé la nouvelle équipe cambriolé ta maison qui devait être normalement vide. Mais tu étais là. Pas de chance ! Donc comme dans tout cambriolage, on met tout sens dessus dessous pour dégotter quelques choses qui peut rapporter de l’argent. C’est aussi simple que ça Palamede. Mais le problème c’est que t’es là…Et que tu pourrais appelé la police…Et ça…Ca va poser un souci…Car tu vois…j’aime pas la police et eux ne m’aime pas non plus. Alors je vais devoir m’assurer que tu n’appelles pas la police…Et cela m’embêterais de devoir te tuer car t’es un vieil ami…hein Palamede ?! »




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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyJeu 15 Jan - 20:09

Intrusion


PV Joan A. Wayne






Un silencieux ne l'était réellement que pour les gens normaux. Pour Palamede, le coup qui partit fut semblable à une véritable bombe explosant dans son oreille. Ses yeux s'écarquillèrent et sa bouche s'entrouvrit dans un cri de douleur muet. C'était... C'était une véritable torture que ce que venait de lui infliger sans le réaliser la jeune femme. Palamede put sentir un liquide chaud couler le long de ses oreilles : un filet de sang.

Un gémissement parvint à se faire un chemin au travers de sa gorge serrée, ne faisant qu'aggraver la douleur qui le submergeait et menaçait de le noyer. Plus encore que le sang, ce fut le sifflement qui atteint ses tympans et ne le quitta plus qui se révéla véritablement terrifiant. Palamede n'avait encore jamais eu à subir d’acouphène, pas en tant que Porteur, et c'était une sensation qu'il aurait voulu ne pas avoir à connaître.

Le cambrioleur qui le maintenait fermement l'avait finalement lâché après ce que la jeune femme lui avait fait subir. Palamede se retrouvait seul face à elle, seul face à ses propres démons, seul face à la douleur, seul face à la folie. Seul. Tout seul.  Il parlait sans trop être conscient de ce qu'il disait, le sifflement vrillant son esprit aussi sûrement que ses tympans. Il l'avait interrogé sur son identité. Et la jeune femme avait répondu, permettant aux douloureux souvenirs de remonter à la surface.

Palamede se débattit, cherchant à défaire les liens qui le restreignaient, laissant échapper des gémissements et des grognements qui n'avaient rien de cohérent ou d'un tant soit peu compréhensible. A présent, celle qui, il s'en souvenait, se promenait Joan lui semblait plus terrifiante que jamais.

Palamede avait peur. Tellement peur. Il ne savait plus où il était, ce qu'il devait faire, et il commençait même à peiner à savoir qui il pourrait être... L'horloge sonna et il se raccrocha à tout ce qui lui restait de son quotidien, qui lui fut refusé avec fermeté. Les larmes se mirent à couler le long de son visage. Ses pensées se faisaient plus confuses que jamais, se dirigeant partout et nulle part à la fois, le plongeant dans un océan d'ignorance, de peur, de tristesse et de frustration.

Ils étaient en train de retourner sa maison, de mettre ce désordre que son père et sa mère détestaient tant. Et lui, il ne pouvait rien faire... Il... Il était... fatigué. Loin de tout et de toute chose. Perplexe. Angoissé. Il ne savait plus très bien... Il... Il avait mal... Ses tympans le faisaient souffrir... Le sang continuait à couler et il n'y avait rien qu'il puisse faire contre ça. Rien.

Ses yeux se posèrent sur la télévision, désespérément éteinte. Il ne cessa pourtant de la fixer, comme s'il observait quelque chose de particulièrement passionnant, tandis que Joan lui délivrait quelques informations sur sa présence ici et ce qui allait suivre. Il semblait à peine l'écouter, perdu dans ses pensées, mais il réagit pourtant à ses derniers mots, le sourcil haussé.

Il ne paraissait plus avoir peur à cet instant précis. Non, il semblait simplement... curieux. Comme s'il avait tout oublié de ce qui se passait autour de lui et ne gardait en mémoire que le plus étrange, ce qui lui semblait le plus intriguant :

"J'ai... J'ai les mains et les chevilles liées. Comment pourrais-je appeler qui que ce soit ? Le téléphone est beaucoup trop loin."

La curiosité presque innocente qui l'habitait à cet instant précis laissa très vite place à la confusion et à la peur. Aussi soudainement qu'il s'était calmé, Palamede éclata en sanglots, ses gémissements ne faisant qu'aggraver la douleur qui régnait actuellement dans sa cervelle et ses tympans :

"Je ne veux pas retourner à l'hôpital ! Je ne suis pas fou, je vais mieux, je vais mieux !"

Non, il n'allait pas mieux... Ses pensées partaient dans tous les sens, son corps était secoué de tics nerveux et le sang qu'il perdait commençait à lui faire tourner la tête. Presque malgré lui, son majeur et son pouce se joignirent et il claqua des doigts. L'onde se répercuta sur le mur qui se trouvait derrière lui et le fissura sévèrement, tandis que Palamede se retrouvait projeté aux pieds de Joan par la force du choc.

Il n'avait pas le moindre contrôle sur son pouvoir. Ce dernier le blessait aussi sûrement qu'il pouvait atteindre les autres, entrant en conflit avec cette ouïe surhumaine qui lui avait également été accordée. Le sifflement dans ses oreilles s'était tant et si bien accru que Palamede n'avait plus de place pour penser par lui-même.

Les yeux écarquillés, la bouche ouverte, il ne bougeait plus. Ses lèvres remuaient de temps à autre, mais il n'y avait pas le moindre son qui en sortait. Palamede était en sueur, fiévreux, nauséeux. Le sang qui sortait de ses oreilles s'égarait à présent sur le sol, formant un amas de gouttes peu rassurant.

Instinctivement, mûs purement par son inconscient, ses doigts se joignirent à nouveau, prêts à claquer. Qui sait ce que ses ondes pourraient provoquer ? Il l'ignorait, mais peut-être n'allait-il faire qu'une bouchée de Joan...

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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyMar 20 Jan - 18:08

Intrusion × ft. Palamède
La naïveté de son ancien camarade de classe était limite flippante. Joan ne savait pas comment l’aborder, comme réagir face à cela. Il était tellement bizarre, tellement déstabilisant. On aurait pu croire à un enfant dans un corps d’adulte. Elle comprenait pourquoi ces imbéciles de gros bras n’avaient pas pu le tuer froidement. Pas que la Wayne ait la moindre once de compassion mais il ne résistait même pas. La criminelle était prête à parier qu’elle pourrait le libérer de ses liens, qu’il ne lui sauterait même pas à la gorge pour l’étrangler. Mais elle ne tenta pas l’expérience car d’après les dire des autres, ce serait un porteur. La jeune femme était donc perplexe sur le sort de Palamede.
« Oui le téléphone est trop loin et d’ailleurs mes hommes vont couper les fils. Mais quand la police viendra chez toi pour faire des relever d’empreinte et compagnie…qui va me dire que tu me dénonceras pas ? Personne ! Et je suis pas prête de te faire confiance sachant que tu peux avoir une dent contre moi et ceux depuis plusieurs années… »

Il éclata en sanglot. Alors là. Joan le regarda éberlué. Elle n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Elle soupira et enfoui son visage dans ses mains pour remettre du clair dans ses idées. Bon dieu qu’allait-elle faire de lui ? Elle n’allait pas le prendre en otage, les preneurs d’otage ne s’en sortaient jamais et c’était contraire à ses principes ! Alors la criminelle dans un grand élan de bonté, elle en avait d’ailleurs beaucoup trop entre Palamede et Jack, elle allait devoir dire stop et se reprendre !
« Non pas d’hôpital ! Je n’aime pas l’hôpital non plus, y’a des flics ! Et par pitié arrête de chialer ! T’es un homme ou une mauviette ?! »

Joan commençait à s’agacer. Mais la suite ne fit rien pour arranger l’affaire. Il claqua des doigts et on onde de choc fissura les murs et il se retrouva par terre. Joan réussit à rester sur pieds par miracle. D’accord, le côté porteur…Elle le vit se préparer à claquer de nouveau des doigts. Et ses mains attrapèrent celle de Palamède pour l’empêcher de faire plus de dégât. Elle tourna la tête vers un des nouveaux.
« Redresse le et attache lui les doigts qu’il puisse pas les faire claquer ! Bouge ! »

L’homme se mit à exécution. Joan vit enfin le sang qui coulait des oreilles de Palamède. Elle tendit la main vers son comparse.
« Mouchoir ! »

Un mouchoir blanc atterrit dans sa main quelques secondes plus tard et elle essuya le liquide vermeil qui coulait. Elle le jeta ensuite dans un coin, se redressa et se rapprocha de son bras droit du soir.
« Joan, tue le qu’on en finisse. Les flics ne vont surement pas tarder à arriver.
-Qu’est ce tu veux le tuer. Regarde le, il a même pas d’existence. Un gamin pour toute sa vie. J’ai pas envie d’en faire un martyr en plus c’est un porteur. Ca va encore foutre la merde.
-Qu’est-ce que tu vas faire ?
-J’en sais rien ! Laisse-moi réfléchir ! »

C’était l’une des rare fois où la jeune femme se retrouvait coincé, et qu’elle n’avait plus de coup d’avance. Elle ne supportait pas cela et bien que d’extérieur rien de transparaissait, Joan était en panique totale. Ses doigts tapotaient son arme tandis qu’elle réfléchissait. La brune retourna vers Palamede.
« Bien Palamede écoute moi bien…On va partir mais il faut que tu me promesses que tu diras rien à la police. Tu leur diras que tu n’as rien vu. Tu as entendu des bruits du cambriolage mais tu n’as rien vu car tu t’es caché. Je te détacherais avant de partir. N’essaye pas de vendre la mèche à quelqu’un et n’essaye pas de m’attaquer avec ton claquement de doigts…Sinon, je te mets une balle dans le crâne…Alors tu me promets que tu diras rien ? Si tu me mens, je le saurais… »





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MessageSujet: Re: Intrusion [Pv Joan]   Intrusion [Pv Joan] EmptyJeu 22 Jan - 0:56

Intrusion


PV Joan A. Wayne






Palamede n'eut pas le temps de claquer des doigts une seconde fois. Déjà, Joan serrait ses mains dans les siennes pour l'empêcher de ce faire, réagissant avec une certaine vitesse.

Ce contact soudain tira le jeune homme de sa transe, lui permettant, malgré le sifflement et le vacarme qui régnait dans son esprit, de penser par lui-même. Il se laissa néanmoins docilement faire, ne s'imaginant pas se rebeller face à ce qu'on lui faisait subir, incapable, consciemment, d'être pourvu de la moindre intention belliqueuse.

Sitôt attaché, il se tortilla quelques instants, sa position lui semblant des plus inconfortables, avant d'abandonner la partie, les larmes aux yeux. Avec un certain retard, il finit par répondre à la remarque de Joan, soufflant d'une petite voix tremblante :

"Je... Je ne suis pas une mauviette. Mais... Mais je sais que je vais aller à l'hôpital, parce que je dois y retourner l... lorsque je perds pied avec la réalité, et.. ça... ça va arriver... Je sais que ça va arriver... Parce que rien ne se passe comme prévu. Rien...."

Palamede recommença à se remuer, cherchant vainement à défaire ses liens pour pouvoir plaquer ses mains sur son pauvre crâne et le torturer à loisir, lui qui lui faisait si mal à réfléchir en permanence, l'obligeant à subir des pensées confuses et désordonnées. Frustré, il laissa échapper un long gémissement, le souffle court, clignant frénétiquement des paupières dans un tic nerveux.

Comportement qui ne s'arrangea guère quand, après que le sang qui coulait de ses oreilles eut été essuyé, Palamede entendit très clairement l'un des hommes de main suggérer qu'il soit tué. Ses pensées allèrent directement aux personnes qui lui étaient plus chères : ses parents, Nemesis, Azraëlle... Ils ne pouvaient pas le tuer. Palamede ne voulait pas mourir. Pas alors qu'il commençait tout juste à entrevoir l'espoir d'une vie normale. Pas alors qu'il se battait de toutes ses forces pour surpasser ses troubles.

Le jeune homme secoua frénétiquement la tête, répétant inlassablement des "Non !" tantôt furieux, tantôt suppliants, allant jusqu'à crier certains d'entre eux. Il ne cessa que lorsqu'un vertige s'empara de lui, l'obligeant à stopper son mouvement fou et le forçant à revenir au calme. Il ne voulait pas mourir... Il ne voulait pas... Il ne voulait pas...

Quand Joan se retourna vers lui, ses doigts tapotant son arme, Palamede crut que tout était fini. Qu'elle allait le tuer. Qu'il allait mourir. Là. Maintenant. Tout de suite. L'angoisse qui s'empara de lui à cet instant fut si forte qu'elle se répandit dans le reste de son corps, l'envahissant de tics nerveux et verbaux. Ses paupières clignaient frénétiquement, sa bouche se tordait irrégulièrement dans une douloureuse grimace et il ne pouvait s'empêcher de faire claquer l'une contre l'autre ses deux mains liées.

Il eut bien des difficultés à comprendre le discours de Joan, tant ses tics monopolisaient toute son attention. C'était... douloureux. A cet instant, pour la première fois depuis très longtemps, Palamede se surprit à vouloir prendre son traitement. Celui-là même qui était en mesure de le réduire à l'état de légume délirant en l'espace d'une poignée de minutes... Oui, celui-là même. Mais ses médicaments n'étaient pas ici. Ils étaient dans la salle de bain, au sein du placard réservé à ses divers traitements.

Le jeune homme était incapable de mentir. Il disait ce qu'il pensait, pensait ce qu'il disait, quitte à se montrer parfois blessant, sans vraiment le réaliser. Ce pourquoi il pouvait s'exprimer aussi librement au sujet de sa vision du sexe, de la pauvreté apparente de ses collègues ou d'autres sujets délicats. Il n'avait pas de filtre, rien de tout cela. Il parlait, voilà tout. Bien qu'il ait appris à se taire, il ne savait pas pour autant mentir. Et, perdu par ses tics, sa peur et son angoisse, il ne put s'empêcher de dévoiler dans un discours entrecoupé de petites exclamations, claquement de langues et autres grincements de dents :

"E...Elle sait toujours...tout... Ma... Ma thérapeute.. Je ne peux pas... lui... lui cacher..."

Il n'aurait pas dû le dire. C'était un secret. Personne ne devait savoir. Personne ne devait comprendre. Il n'avait pas le droit de le dire. Nemesis lui faisait confiance...  

A l'instant même où il réalisait l'importance de ce qu'il venait de délivrer, même s'il n'avait pas explicité clairement sa pensée, Palamede se laissa envahir par l'horreur et emporter par sa propre folie : il claqua furieusement ses dents sur sa propre langue, cherchant à la trancher. Pour se punir de l'affront qu'il venait de commettre... Pour s'assurer qu'il ne dirait plus jamais rien d'aussi important à n'importe qui...

Le sang commença à envahir sa bouche et il se mit à tousser furieusement, s'interrompant dans son entreprise. Il balbutia alors des "Pardon, pardon !" à peine compréhensibles, les yeux écarquillés, le corps secoué par ses tremblements et ses tics. Il voulait revoir sa maman et son papa... Il voulait être aux côtés de Nemesis pour pouvoir lui demander pardon pour ce qu'il avait dit... Il voulait aussi voir Azraëlle... Elle savait toujours le consoler, le calmer...

Mais il n'y avait personne d'amical, présentement. Il n'y avait que Joan, Joan et ses sbires. Son regard croisa celui de la jeune femme et il se remémora clairement toutes les humiliations verbales que lui avait fait subir la petite Joan, à l'école. Il cessa un instant d'être un adulte pour redevenir ce petit garçon terrifié par ses camarades qui le haïssaient, terrifié par la petite Joan. Il se rejeta en arrière pour s'éloigner le plus possible d'elle, toussotant à cause du sang, balbutiant des propos incompréhensibles qui semblaient tout droit sortis d'un esprit possédé.

Ses tics empiraient, sa peur s'envenimait.. Il ne savait plus où il en était, perdu entre l'angoisse du cambriolage et la douleur vivace de ces souvenirs lointains. On devinait parfois de vagues "Faut pas voler Père et Mère" parmi ses balbutiements furieux, désespérés et incompréhensibles, tout comme l'on pouvait également distinguer de rares "J'veux plus r'tourner à l'école !" suppliants, adressés à un passé qui lui semblait toujours proche.

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